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Bader Eddine Gammoudi : Il est encore tôt pour évaluer les politiques du président Saied

today02/09/2021 26

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Bader Eddine Gammoudi, le député du Mouvement Echaâb, a déclaré aujourd’hui, le 2 septembre 2021, lors de son passage sur les ondes d’Express Fm, que le Mouvement Echaâb  soutient les décisions du président de la République, Kais Saied, notant qu’il ignore jusqu’aujourd’hui, la date prévue pour l’annonce de la formation du nouveau gouvernement.

Le pays ne peut plus encaisser le coût de la vacuité du poste du chef du gouvernement en raison de la difficulté de la conjoncture économique et sociale actuelle. En effet, le président de la République est bien conscient des répercussions de son premier choix, faisant allusion à l’ancien chef du gouvernement Hichem Méchichi, et a opté cette fois-ci pour la sagesse en prenant son temps avant de nommer un autre chef du gouvernement, qui devra être, de préférence, une personne économiquement qualifiée pour gérer la crise économique et financière que traverse le pays.

L’invité du programme Expresso a estimé qu’il y a peu de données et d’informations concernant le nouveau gouvernement, et que le Courant Echaâb n’a pas été consulté à cet effet, quoi qu’il soutienne les orientations du chef de l’Etat.

Et de considérer qu’il est assez tôt pour évaluer les décisions du président Saied, ajoutant qu’il n’est pas en train de présenter “un show populiste”, comme le soutenait un certain nombre de personnalités politiques et médiatiques.

Sur un autre plan, Bader Eddine Gammoudi a souligné qu’il est nécessaire de mettre en place une stratégie pour mettre fin à la spéculation et la corruption, ainsi que le régime des licences bloquant l’accès des jeunes au monde de l’entrepreneuriat. 

Il a indiqué qu’il est impossible que le Parlement reprenne de nouveau ses activités avec son ancienne composition, avec les suspicions de corruption de certains députés, ajoutant que le parachèvement de la mise en place des institutions constitutionnelles est d’une extrême urgence, et que la création d’une commission formée de juristes pour revoir la loi électorale avant d’organiser des élections législatives anticipées.

L’invité de l’émission Expresso s’est également exprimé sur la quasi-rupture de communication entre le président de la République et les médias en Tunisie.

Concernant le dossier de rapatriement du réfugié politique Slimane Bouhafs, Bader Eddine Gammoudi a dit que ce dossier n’est pas si clair pour pouvoir en parler, s’interrogeant dans ce même contexte sur les coulisses de l’obtention de ce réfugié du statut de réfugié en Tunisie, faisant allusion à ses opinions extrémistes et soutenant la normalisation avec Israël.

Écrit par: Islam Sassi



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