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Tunisie – Bassem Neifar : L’instabilité politique a freiné les négociations avec le FMI

today11/11/2021 33

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L’analyste financier, Bassem Neifar, s’est exprimé aujourd’hui, le 11 novembre 2021, sur la reprise des négociations avec le Fonds Monétaire International (FMI), précisant que ces négociations ne porteront que sur l’année de 2022, puisque cette année prendra bientôt fin.

Lors de sa présence dans l’émission Ecomag, il a souligné que le dernier mois de cette année sera pénible pour les finances publiques, mais il a espéré qu’on pourra surmonter cette crise. Il reste que pour l’année 2022, les négociations avec le FMI seront cruciales.

Selon les rapports du FMI et des agences de notation, la Tunisie doit rembourser une partie de ses dettes extérieures estimées à 2 milliards de dinars en 2022, rappelant que la Tunisie a remboursé 2.7 milliards de dinars en 2021.

Le besoin de financement de la Tunisie pourrait atteindre 1.5 milliards de dollars considérant qu’il est possible de compter sur les institutions financières internationales et les pays voisins.

Neifar a ajouté que la reprise des négociations est un indicateur positif particulièrement avec la dégradation de la note souveraine de la Tunisie, sachant que tout avancement avec le FMI aura des effets positifs sur les rapports de la Tunisie avec l’Union européenne et la Banque africaine de développement.

Et de poursuivre que les réformes proposées par le FMI sont presque les mêmes réformes évoquées par toutes les parties, y compris les autorités tunisiennes, affirmant de nouveau que les rapports avec le FMI sont importants vu la dureté des années qui viennent pour la Tunisie.

Une loi de finances doit être adoptée pour l’année 2022, et ce, concomitamment avec la mise en place des réformes profondes et une vision économique claire, soulignant que la loi de finances 2022 sera orientée vers la préservation des équilibres financiers vu que l’instabilité politique est le problème majeur de la Tunisie qui devra être surmonter pour pouvoir conclure un accord avec le FMI.

Écrit par: Islam Sassi



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