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Fadhel Abdelkafi : Le sort de la Tunisie est entre les mains du président Saied

today05/10/2021 86

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Fadhel Abdelkafi, président du parti Afek Tounes, a déclaré au micro de la radio Express Fm, que les mesures du 25 juillet ont été prises pour sauver le pays, et que ces décisions constituent une sorte de choc positif.

 Selon lui, le décret n° 117 représente une déviation du processus démocratique, rappelant que son parti a été parmi les rares partis qui ont dénoncé la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement de Hichem Mechichi et a appelé  le président du parlement à présenter sa démission.

Fadhel Abdelkafi a mis l’accent sur la suprématie de la Constitution qui prévaut sur les décrets présidentiels et les personnes, soulignant que Kais Saied est un homme démocratique qui ne doit pas accaparer tous les pouvoirs de la sorte.

Lors de sa présence dans le programme Expresso du mardi 5 octobre 2021, le président du parti Afek Tounes, a ajouté que toutes les crises sont résolues à travers le dialogue, signalant qu’il est illogique que le pays reste sans gouvernement tout au long de cette période et que “la Tunisie n’est pas l’Italie ou la Belgique!”.

Et de considérer que le plus grand parti en Tunisie, est celui de Kais Saies, qu’il existe ou qu’il soit fictif, espérant que le président Saied procède à des réformes économiques et qu’il révise les lois archaïques et caduques.

Il a ajouté qu’il a apporté à la Tunisie des milliards de dinars lorsqu’il était à la tête du ministère de l’investissement lors de la Conférence internationale pour l’investissement (Tunisie 2020). Malheureusement, les procédures administratives ont entravé la mise en place desdits investissements. 

Il a aussi proposé une nouvelle vision économique qui prend en considération le volet social, affirmant que s’il était à la place du président Saied, il prendrait des décisions qui peuvent paraître socialistes en créant un fonds comme celui de 26/26 pour lutter contre la pauvreté, »une sorte de politique pragmatique ». Le gouvernement de Fakhfekh était selon lui un gouvernement de compétences doté d’une vision pour l’économie tunisienne.

“Le sort du pays à court et à moyen termes est entre les mains du président Saied”.

Concernant la nomination de Najla Bouden, Fadhel Abdelkafi a dit qu’elle serait une première ministre, espérant que le prochain gouvernement sera un formé de compétences qui se penche sur les questions économiques et sociales.

Et de poursuivre que Bouden doit veiller sur l’amélioration du climat d’affaires et rassurer les investisseurs tunisiens et étrangers.

Écrit par: Islam Sassi



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