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Mohamed Ammar appelle à la création d’une zone de libre-échange entre l’Algérie et la Tunisie

today12/10/2021 25 1

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L’ancien député, Mohamed Ammar, a dit aujourd’hui, mardi 12 octobre 2021, lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a, que la formation du  gouvernement de Najla Bouden a été largement saluée par les pays amis et voisins et que cette annonce a apaisé les tensions sociales, et ce, en dépit des difficultés que traverse le pays, soulignant que Najla Bouden est la première cheffe du gouvernement en Tunisie et dans le monde arabe.

L’invité de l’émission Hdith Esse3a s’est félicité de la nomination des femmes à la tête des ministères phares comme le ministère du commerce et le ministère de la justice.

Il s’est interrogé, dans le même contexte, sur le sort de la fonction publique, la réforme administrative et la gouvernance locale, ainsi que les collectivités locales,et si ces dernières seront rattachées au ministère de l’intérieur.

Ammar a fait aussi remarquer que tous les gouvernements successifs n’étaient pas économiquement habilités à gérer le pays, et ce, à l’exception du gouvernement d’Elyes Fakhfekh, soulignant que ce gouvernement est unique dans la mesure où il n’a aucune coloration politique et que les partis politiques n’y sont pas représentés. Seul le président de la République, Kais Saied, sera le seul responsable.

Et d’ajouter que le gouvernement de Bouden n’a subi aucun chantage politique, insistant à cet effet, sur la nécessité de s’attaquer aux dossiers brûlants, épaulé par le président de la République.

“C’est la dernière chance pour sauver la Tunisie et les tunisiens”, a-t-il souligné. 

Ce nouveau gouvernement doit traiter, à titre prioritaire, certains dossiers économiques comme la hausse des prix des fourrages , la fraude  et l’évasion fiscale, notant que l’évasion fiscale en Tunisie est estimée à 10 mille millions de dinars.

Il est des criminels qui ont gravement nui à la Tunisie et les rapports de la Cour des comptes en sont la preuve. D’ailleurs, des décisions rendues par les tribunaux de première instance seront rendues le 14 octobre incriminant certains partis politiques.

Concernant le maintien de Jerandi à la tête du ministère des affaires étrangères, l’ancien député Mohamed Ammar a estimé que cela s’explique, entre autres,  par son rapport avec le président de la République.

Il a aussi appelé à annuler les taxes douanières imposées sur les produits algériens, en vue de créer une zone de libre-échange entre les deux pays et lutter contre l’économie parallèle.

L’invité du programme Hdith Esse3a a également soulevé l’importance d’organiser un dialogue avec les jeunes, regrettant que 90% des jeunes tunisiens pensent à l’immigration clandestine, s’adressant au ministre de la formation professionnelle pour qu’il réactive de nouveau les centres de formation.

“La Banque Centrale de Tunisie (BCT) joue un rôle national incontournable et n’est pas soumise aux conditions du Fonds monétaire international (FMI)”, a assuré Mohamed Ammar, notant à ce titre qu’un projet de réforme portant sur la révision de la loi organique de la BCT a été  proposé, en relation avec le financement direct de l’économie. Aujourd’hui, la BCT peut, grâce aux décrets présidentiels, participer à financer l’économie ou à réduire le taux d’intérêt.

Écrit par: Islam Sassi



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