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Nassef Belkhiria : Les projets réalisés en PPP sont plus prospères

today18/11/2021 12

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Lors de sa présence dans l’émission Ecomag, le secrétaire général de la Chambre de Commerce et d’industrie Tuniso-Japonaise,  Nassef Belkhiria, a affirmé que le Japon est, pour la première fois, devenu le troisième plus gros investisseur en Tunisie, après la France et l’Italie, au cours du premier semestre de l’année 2021.

Nassef Belkhiria a précisé que la plupart des investissements du Japon en Tunisie sont dans le domaine de l’infrastructure, comme le projet de dessalement de l’eau de mer à sfax, le projet du pont de Radès-La Goulette, l’autoroute Sfax-Gabès, et le projet de portection du Nord-Ouest contre les innondations.

Il a fait savoir que la partie japonaise aide spontanément  la Tunisie, et ce, contrairement aux autres pays dont les transactions avec la Tunisie reposent sur des comptes politiques, notant que le Japon n’impose ni des conditions politiques  ni géopolitiques.

L’invité de l’émission Ecomag a indiqué que 22 entreprises japonaises sont implantées en Tunisie, dont la majorité sont spécialisées dans le secteur de l’automobile, soulignant que le Japon est intéressé par le continent africain, comme toutes les grandes puissances dans le monde.

Il a ajouté que des dizaines de projets tuniso-japonais ont été réalisés en partenariat entre le secteur privé et le secteur public, abordant lors de son intervention, les différents problèmes dont souffre la Tunisie et qui requiert des projets de partenariat entre le secteur privé et le secteur public, comme le problème de la valorisation des déchets et les problèmes de l’infrastructure.

Pour sa part, Jamel Aouididi, expert économique a souligné que le rapport des  la Cour des comptes européennes indique que les projets de partenariat entre le secteur privé et le secteur public sont assez coûteux et ont favorisé la corruption, comme c’est le cads du projet du Port d’Enfidha.

Il a fait savoir que le volume des exportations de la Tunisie vers le Japon a atteint en 2017 près de 17.8 millions de dinars et 54 millions de dinars en 2020, sachant que les importations en  provenance du Japon ont atteint 545 millions de dinars en 2017, contre 420 millions de dinars en 2020. En résultat, la balance commerciale avec le Japon est déficitaire aussi bien en 2017 qu’en 2020.

Écrit par: Islam Sassi



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