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Nizar Chaâri : Le temps des rapports officiels et des contacts directs est révolu et il faut être à l’écoute des attentes des régions

today05/10/2021 136

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Nizar Chaâri, président du mouvement la nouvelle Carthage, a indiqué aujourd’hui, mardi 5 octobre 2021, lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a,  que le plan de communication adopté par la présidence de la République, qui diffère des plans de communication habituels. Le Mouvement la nouvelle Carthage, Nizar chaâri a dit que c’est un mouvement civile créé en 2019, qui rassemble de nombreux acteurs de la société civile réunis sous le slogan : “Rêve, travaille, fonde”. Nizar Chaâri a révélé qu’il avait l’intention de présenter sa candidature pour les élections présidentielles de 2019, parce qu’il croit que les jeunes doivent être représentés dans les postes phares et que la personne à la tête du pouvoir doit connaître de près ce qui se passe en Tunisie.

Et d’ajouter que l’époque des rapports et des contacts directs est révolue et qu’il faut être à l’écoute des attentes des différentes régions.

“C’est un moment historique qui invite à repenser et à présenter des solutions”. Il a déclaré  qu’il ne s’attend pas à un portefeuille ministériel au sein du prochain gouvernement, bien que son nom figure parmi les prochains membres du gouvernement. Il préfère par contre être sur terrain et croit que cela sera plus fructueux et pertinent pour le pays qu’un poste administratif accablant sa liberté d’expression.

Selon ses dires, cette étape décisive dans l’histoire de la Tunisie exige la récupération du pouvoir, un pouvoir détenu par les députés avides de privilèges de nature matérielle.

D’après l’invité de l’émission Hdith Esse3a, celui qui sera au pouvoir doit être intègre et doit connaître de près leurs maux et soucis, ajoutant que “le maître d’un peuple, est leur serviteur”.

Interrogé sur la nomination de Najla Bouden à la tête du prochain gouvernement, Chaâri a souligné que le décret du 22 septembre a fixé ses missions et qu’elle ne sera pas une véritable cheffe du gouvernement mais une première ministre. “On doit lui accorder du temps pour former son gouvernement, ce qui inaugurera la nouvelle République”, a-t-il dit.

Pour lui, le Mouvement Ennahdha ne peut plus diriger le pays. Cela ne l’exclut pas pour autant de la scène politique puisqu’il fait partie du peuple tunisien. Pareillement, pour les partis qui puisent leur légitimité et leur popularité de leur positions anti-Ennahdha, faisant allusion dans ce contexte au parti destourien libre (PDL).

Et de poursuivre : “Il faut unir les tunisiens et proposer des solutions collectives de sortie de crise”, ajoutant “c’est une phase transitoire qui prendra fin un jour. Il faut précipiter les choses pour que la fin soit heureuse pour tout le monde”.

 

Écrit par: Islam Sassi



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