A la une

Walid Belhadj Amor : La classe politique n’était pas à la hauteur et assume la responsabilité de la dégradation de la situation

today02/12/2021 108

Arrière-plan
share close

Le vice-président de l’Institut arabe des chefs d’entreprises, Walid Belhadj Amor, a annoncé aujourd’hui, le 2 décembre 2021, que la 35ème session des Journées de l’entreprises se tiendra la semaine prochaine, du 9 au 11 décembre 2021, sous le haut patronage du président de la République, Kais Saied, sur le thème “L’entreprise et la République : une reconstruction commune”. La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, sera aussi présente pour la clôture de cette session, d’après ses dires.

Selon lui, il n’est pas possible de fonder un Etat sans se préoccuper du tissu économique et donc des entreprises.Ces entreprises ont résisté tout au long de ces dernières années, en dépit des crises politiques, économiques et financières.

En effet, il ne convient pas que les politiciens se déresponsabilisent de ce que nous traversons aujourd’hui. “ Le discours politique actuel ne responsabilise aucune partie et personne n’a reconnu sa responsabilité de la dégradation de la situation en Tunisie”, a-t-il déploré.

D’après ses dires, l’entreprise est aussi un citoyen doté d’une personnalité morale, des droits et des obligations envers l’Etat. De ce fait, on ne peut parler d’une République sans parler de l’entreprise.

Dans ce contexte, il a rappelé que le temps politique et le temps économique ne suivent pas la même cadence et le même rythme, et qu’il faut restaurer la confiance entre le citoyen, l’Etat et l’entreprise, sans avoir à attendre les réformes politiques en remuant de nouveau les erreurs du passé, ajoutant que la classe politique n’était pas à la hauteur et l’économie a subi les répercussions de ses erreurs.

Et d’ajouter que la question des attentes sociales sera l’une des thématiques abordées lors de la 35e session des Journées de l’entreprise, d’autant plus que l’augmentation salariale n’était pas de nature à améliorer le pouvoir d’achat des tunisiens.

L’invité de l’émission Expresso a fait remarquer que l’inflation provient du port de Radès à cause des coûts d’importation, notant que l’augmentation des salaires  sans pour autant améliorer la situation du port de Radès sera inopportune.

D’autres thématiques seront également abordées au cours de ces journées, selon le vice-président de l’Institut arabe des chefs d’entreprises, comme le financement des entreprises et l’économie de rente.

Écrit par: Islam Sassi



0%