Express Radio Le programme encours
Le militant de la société civile Oussama Damak a déclaré aujourd’hui, mercredi 5
juillet 2023, que l’état de colère et l’escalade de violence au gouvernorat de Sfax
était attendu vu l’absence totale de toute intervention de la part des autorités
quant à la situation des migrants africains subsahariens.
Absence des autorités
Damak a ajouté, lors de son intervention téléphonique à l’émission Expresso, que
le citoyen se sent responsable d’agir dans sa région vu l’absence de toute
intervention de l’Etat et des autorités concernées.
La sécurité nationale et la paix sociale ont été menacées, d’après l’activiste, ce
qui a poussé le citoyen à agir tout seul, créant ainsi une tension et des
affrontements entre les Tunisiens et les immigrés irréguliers d’Afrique
subsaharienne, ajoutant à cela l’intervention tardive de l’État.
« Nous avons enregistré des cas de violence anormale, et nous avons appelé à
l’adoption de moyens légaux et à l’application de la loi ! », a-t-il ajouté.
Par rapport au citoyens, l’activiste a affirmé qu’il y a une prise de conscience de
leur part malgré tout ce qui se passe.
« Sfax est devenue une ville qui ne dort plus la nuit, vu les scènes de violence,
que ce soit entre les migrants subsahariens ou avec des Tunisiens. En fait, nous
ne voulons pas contribuer à la violence à laquelle nous avons demandé de mettre
fin », a-t-il avancé.
Assassinat
Il est à rappeler que Sfax a vécu de nouveau des accrochages et des
affrontements mardi soir entre les habitants de certains quartiers et de zones
résidentielles à forte densité du Grand Sfax avec des groupes de migrants
d’Afrique subsaharienne.
Par conséquent, de nombreuses régions ont connu des cas de tension et de
colère populaires en raison de le grand afflux d’immigrés subsahariens et surtout
suite à l’assassinat d’un jeune Tunisien poignardé lundi soir par des immigrés.
En effet, il y a eu un état de congestion au niveau du rond-point de la route de
Mahdia, km 10 dans la délégation de Sakiet Eddaier et une coupure de la route à
la circulation suite aux brûlures des pneus. Des manifestations et des
escarmouches entre des tunisiens et des migrants subsahariens ont été,
également, enregistrées dans d’autres régions telles que Haffara, route Gremda et
route Sidi Mansour.
Written by: Yosra Gaaloul