Express Radio Le programme encours
En marge de sa participation aux activités de la conférence euro-méditerranéen
organisée par la Banque européenne d’investissement à Barcelone, le ministre de
l’Economie, Samir Saïd, a déclaré, que les défis sont les mêmes pour tous les
pays.
Cependant, il y’a une certaine différence pour les pays du sud de la méditerrané
qui importent du blé et du pétrole, vivant des conditions financières difficiles,
soulignant qu’il y aura des dépenses pour se protéger du changement climatique.
Lors de son passage à l’émission Expresso, le ministre a affirmé qu’il n’y a aucune
intention de mettre en péril les secteurs de l’éducation ou de la santé ni celui des
investissements. « Tous ceux qui ont joué un rôle dans la pollution et le
changement climatique devraient prendre en charge les dépenses nécessaires »,
a-t-il ajouté.
Miser sur les énergies renouvelables
Le ministre de l’Economie a, en effet, indiqué la nécessité d’intensifier et
d’accélérer le rythme de lancement des projets de l’énergie solaire et les énergies
renouvelables, soulignant que le coût de production de l’électricité en utilisant le
gaz est trois fois supérieur au coût de l’énergie solaire.
Concernant la digitalisation, il a mentionné la possibilité de réaliser d’importants
investissements dans le domaine ce domaine.
« Nous cherchons, toujours, à bénéficier et à contribuer à ces programmes en
Europe », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Said a souligné la nécessité de continuer à travailler sur le
développement du climat des affaires afin de rendre les usines en Tunisie plus
compétitives, soulignant que le rendement de l’énergie solaire en Tunisie est
meilleur que celui en Europe. En effet, ceci représente un avantage compétitif à
exploiter, comme l’hydrogène vert, qui pourrait être un élément d’intérêt commun,
selon ses dires.
L’investissement
« Il faut continuer à convaincre les investisseurs étrangers de venir en Tunisie », a
déclaré le ministre de l’Economie.
Selon lui, il existe une concurrence non seulement avec les pays similaires, mais
aussi avec des pays développés dans le domaine de l’entrepreneuriat et
d’investissements.
« L’investissement étranger est le principal moteur de la croissance, alors les
avantages et encouragements qui sont accordés aux investisseurs étrangers ne
doivent pas être inférieurs à ceux des autres pays », a-t-il conclu.
Written by: Yosra Gaaloul