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Ghorra : « L’IFC s’adapte au besoin des sociétés… »

today13/07/2023 36

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Le directeur de la société financière internationale IFC Georges Ghorra, a déclaré
aujourd’hui, jeudi 13 juillet 2023, que l’IFC voudrait multiplier ses activités en
Tunisie afin d’atteindre les objectifs déjà fixés avec la Tunisie.
Lors de son intervention à l’émission Expresso, Ghorra a affirmé que les
financements de l’IFC sont sous formes de deux modalités à savoir ; de simples
prêts ou bien des participations au capital de la société.
« Nous ne faisons pas du prêt à porter, nous faisons du sur mesure en s’adaptant
au besoin de la société… », a-t-il expliqué.
Spectre de financement
Au micro de Wassim Ben Larbi, Ghorra a indiqué que l’IFC finance la majorité des
secteurs sauf celui des énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole) que ça soit en
extraction ou en exploration.
« On a cessé de financer ce genre de projets sauf si l’investisseur voudrait
développer son projet pour migrer vers les énergies renouvelables ou bien pour
intégrer de nouvelles technologies … »
«Bien évidemment, on ne finance pas l’alcool et le tabac… », a-t-il ajouté.
Histrorique
Georges Ghorra a indiqué que l’IFC a commencé à intervenir en Tunisie en 1962,
sachant que la valeur des investissements a atteint plus de un milliard de dollars
touchant ainsi 32 sociétés.
« Personnellement, j’ai commencé à travailler en Tunisie en fin 2016, et à partir de
cette date l’IFC a pu réaliser 10 projets avec un coût total de 150 millions de
dollars environ », a-t-il avancé.
Selon Ghorra, l’IFC a pu mieux faire en terme d’investissement, mais les crises
répétitives telles que la pandémie du covid19, la guerre russo-ukrainienne ou
encore l’instabilité politique en Tunisie ont entravé ses interventions.
Type de crédits
Le directeur a affirmé que les crédits accordés par l’IFC sont des crédits
commerciaux et non pas des crédits subventionnés.
« Nous ne sommes pas en compétition avec les banques locales, bien au
contraire, nous l’appuyons », a-t-il expliqué.
En effet, l’IFC appuie les petits projets à travers le subventionnement des
microfinances comme ENDA par exemple.
L’intervention de l’IFC à travers les banques était en créant une ligne de crédit
comme celle lancée par Attijari banque ou bien en créant des partenariats comme
celui avec l’Amen banque.
D’après le directeur, l’IFC nous n’a pas pu intervenir d’une façon significative en
Tunisie ces dernières années, malgré la volonté de ses dirigeants, car le taux
d’investissement a considérablement baissé.
S’agissant des risques, Ghorra a expliqué que l’IFC étudie très bien ses
interventions d’où elle peut prendre des risques financier mais jamais risquer sa
réputation.
En ce qui concerne les startups, Ghorra a indiqué que les 1ers financements de
l’IFC pour les startups était en Tunisie.

« Le plus petit financement était au profit de FLAT6Lab avec un million de
dollars», a-t-il ajouté.
Parlant des plus importants sujets de financement, Ghorra a souligné que le
phosphate est l’un des plus importants dossiers en Tunisie.
« Le taux d’exportations du phosphate en Tunisie dépassait auparavant les 8
millions tonnes/an avec un bénéfice atteignant un milliard de dollars/ an… », a-t-il
ajouté.
« L’IFC pourrait intervenir dans l’écosystème du phosphate notamment au niveau
des sociétés privées de transport et logistique », a-t-il conclu.

Written by: Yosra Gaaloul



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