Express Radio Le programme encours
Le président de l’association Notre Grand Bleu, Ahmed Ghedira, a déclaré lors de son intervention à l’émission Expresso que l’association a mené un travail intégré avec l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL).
En effet, il a fait savoir qu’il y’aura bientôt la création officielle des quatre réserves marines par le ministère de l’Environnement, dont la décision a été prise en 2017, à savoir Kuriat, Zimbra, Zimbretta, La Galite et Kanaîs.
Ces réserves seront prêtes en 2024, et d’autres réserves seront créées ultérieurement, selon ses dires.
Ghedira a également expliqué que l’Association Notre Grand Bleu a découvert un site très important pour la nidification des tortues marines, considéré comme le plus grand en Tunisie, à ‘Chatt El Ghadbana’, fortement pollué par les matières plastiques.
De multiples projets
Ghedira a souligné que l’association a lancé un projet de quatre stations d’hydroponie intégrée à l’aquaculture en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO. En effet, cette technique économise l’eau en l’utilisant de manière circulaire.
Rappelons que le Conseil national des réserves marines et côtières a approuvé en 2017 le lancement d’un programme visant à créer quatre aires marines protégées sur les 12 proposées par l’Agence de protection et de développement du littoral.
De son côté, le ministre des Affaires locales et de l’Environnement a expliqué à l’époque que ces zones, qui ont fait l’objet d’études scientifiques réalisées par l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL), sont situées dans les archipels de La Galite, Zimbra, Zimbretta, les îles de Kanaîs et Kuriat à Sfax.
Il a, par ailleurs, ajouté que la protection de ces zones, qui regorgent d’une importante diversité biologique dans le pays, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de Barcelone.
L’accord vise à réduire la pollution dans la mer Méditerranée et à protéger et améliorer l’environnement marin de cette région.
Pour sa part, la responsable de la gestion de l’équilibre environnemental côtier, Sabah Guellouz, a confirmé que la création de ces zones côtières protégées d’un coût annuel de 500 mille dinars vise à protéger la nature et la biodiversité dans ces zones.
Il est à noter que le ministère de l’Environnement va ajouter deux zones protégées, à l’île de Djerba, au réseau actuel de réserves marines au cours de l’année 2024.
En effet, le ministère cherche à fournir des fonds pour atteindre 30 % d’aires marines protégées tunisiennes, « en fonction de nos besoins, pour notre bien et le bien de nos générations futures », selon la déclaration de Hedi Chebili, directeur général de l’environnement et de la qualité de vie au sein du Ministère de l’Environnement, à la TAP.
Written by: Yosra Gaaloul