La Banque mondiale : 151 millions de dollars pour le secteur de l’énergie en Tunisie

Le conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale (BM) a approuvé lundi 24 juin, un nouveau projet d’investissement de 151 millions de dollars (soit 433.5 millions de dinars), pour aider la Tunisie à diversifier ses ressources énergétiques et à produire une électricité plus propre et moins coûteuse. 

Ce projet a pour objectif de soutenir les efforts de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), pour renforcer le réseau de transport national d’électricité, en intégrant les énergies renouvelables produites essentiellement par le secteur privé.

Cela encouragerait le développement d’un secteur énergétique plus respectueux de l’environnement. Le but est aussi de contribuer à améliorer la performance commerciale de la STEG, et de réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles importés.

Le but est aussi d’assurer la sécurité énergétique du pays, de consolider l’assise financière du secteur et d’attirer davantage l’investissement privé en matière d’énergies renouvelables.

« Une dépendance excessive aux combustibles fossiles importés menace la sécurité énergétique de la Tunisie et pourrait avoir un impact négatif sur la situation macroéconomique », a déclaré le représentant résidant de la Banque mondiale en Tunisie, Tony Verheijen.

Il a ajouté que « ce nouveau projet représente un investissement important afin de faire du secteur de l’énergie un secteur plus respectueux de l’environnement, énergétiquement efficace et économiquement durable », et que « cela permettra d’atteindre une production de l’électricité de 30% à partir des énergies renouvelables avant 2030 ».

Le 14 juin dernier, le groupe de la BM avait approuvé deux autres projets d’investissement d’un montant total de 175 millions de dollars en faveur de la Tunisie.

Ces deux projets visent à soutenir le secteur du numérique, à travers notamment l’établissement d’une nouvelle économie qui encourage l’entrepreneuriat et génère plus d’opportunités d’emploi; et l’amélioration de la capacité de réponse des autorités face aux besoins des citoyens, grâce à la digitalisation de services publics essentiels.