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Le président de la Chambre nationale de la coiffure et de l’esthétique, Bassem Drira, a souligné, vendredi 29 décembre 2023, que l’absence d’une tarification uniforme pour la coiffure des hommes et des femmes a engendré divers problèmes. Il a, en effet, insisté sur le fait que le tarif minimum pour la coiffure masculine ne devrait pas être inférieur à 10 dinars.
Lors de son intervention téléphonique à l’émission Hdith Fel Business, il a ajouté que le secteur de la coiffure est l’un des secteurs les plus négligés en Tunisie en raison du manque de réglementation, soulignant la présence d’intrus dans ce domaine.
« Le 23 septembre 2023, nous avons présenté une proposition de loi au Parlement, comprenant 11 articles visant à réguler le secteur de la coiffure et à surveiller l’utilisation des produits, en réponse aux plaintes des citoyens concernant l’utilisation de produits contrefaits dans certains salons », a-t-il informé.
Drira a, par ailleurs, indiqué que la vente de produits de beauté dans les salons de coiffure est « nécessaire, mais il est impératif d’obtenir une facture pour garantir l’authenticité de ces produits et connaître leur provenance ».
Il a également souligné que « la proposition de loi prévoit une révision du programme de formation professionnelle pour l’activité de la coiffure et de l’esthétique en adoptant un système de formation théorique et pratique conforme aux normes nationales et internationales, ainsi que l’obligation d’effectuer un stage de deux ans et une année de travail dans un salon de coiffure et d’esthétique ».
Il a, aussi, mis en avant la fermeture de plusieurs salons de beauté et le départ de leurs propriétaires du pays. « Certains refusant de réglementer le secteur pour des raisons personnelles », a-t-il conclu.
Written by: Sarra Ben Omrane