Express Radio Le programme encours
Sofiene Ben Naceur, homme d’affaire spécialisé dans le secteur économique , technocrate et activiste politique, a été l’invité d’Expresso ce mercredi 14 août 2019, pour parler des élections présidentielles anticipées et son corollaire socio économique.
Ben Naceur a expliqué les raisons factuelles ayant conduit a sa non participation aux élections présidentielles qui auront lieu le 15 septembre 2019 . il a fait part de son appréhension par rapport a une scène politique « folklorique », dénonçant une stratégie dénudée de tout apport national conséquent . il a affirmé que son programme, réparti en sept grandes arcades, ne verra pas le jour.
il a, également, dénoncé « le manque d’éthique nationale de la part des candidats aux élections présidentielles anticipées face à un manque de cohésion partisane , les lobbys sans oublier une fébrilité de conscience et consistance politique » . Il a, aussi, énuméré certaines personnalités de cette scène politique qu il considère déchiquetée tel que Mohsen Marzouk , Salma Loumi ,Said Aidi , Neji Jalloul , ou encore Mehdi Jemaa, autant de candidats que d’étonnements selon lui.
Étant résident a New York, il explique son soutient incontestable a ces candidats et sa volonté d’unifier les efforts pour une cohésion nationale.
Il a dénoncé une certaine juvénilité partisane face au poste tant convoité de chef d’état, mettant en exergue les rapports qu’entretiennent ces candidats avec Nidaa Tounes, évoquant « des gangrènes ayant conduit a la déflagration du parti ».
Concernant Nabil Karoui et ses intentions de vote frauduleuses, il a indiqué qu’il a œuvré pour la création de l’anti système. Afin d’appuyer son idée, Ben Naceur a évoqué la présence de Slim Riahi sur la scène politique, sans oublier le parti d’Ennahdha et les coalitions ayant eu lieu entre ces deux acteurs.
il a dénoncé le déshumanisme de Karoui, faisant savoir qu’il a usé de son pouvoir et de son statut pour « omettre et soumettre le citoyen tunisien ainsi que ses relations défectueuses et ses dossiers avec la justice tunisienne tel que le fisc et la Caisse nationale de sécurité sociale tunisienne ».
Ben Naceur a expliqué les raisons ayant condamné l’économie tunisienne sur la scène internationale, soit « des lois beylicales incapables de gérer la situation économique actuelle car vidées de toute substance organique efficiente , 60 ans de mauvaise gouvernance économique ».
Par ailleurs, Ben Naceur a, également, dénoncé une constitution qui devrait être remaniée, un manque de revivalisme politique. il présente les statistiques possibles face aux législatives prochaines et présentera comme solution l’obligation de diagnostiquer et créer une méthodologie nouvelle qui soit adaptée a la situation de facto , en créant de nouveaux pôles par exemple , comme le démontre Ben Naceur , on allège le système de cette bureaucratie dépassée afin de prioriser notre ligne d’action nationale .Il rappellera l’inutilité des 63 priorités énoncées par la feuille de route de Carthage et proposera la création d’une nouvelle cellule de gestion de crise , créer une gouvernance qui fonctionne en terme de faisceaux et surtout établir une réconciliation entre le plan fiscal , l’imposition et le secteur des dividendes pour ainsi rehausser la balance des finances publiques , limiter le marché parallèle qui gangrène le marché national , casser la monopolisation et marchander avec tous les acteurs de la scène économique, pour le bien de l’état , comme l’explique Ben Naceur sur nos ondes sans pour autant les exonérer de leur part de responsabilité.
Il dénonce une balance commerciale déficitaire de 25 millions de dinars , un endettement des Tunisiens auprès des banques à la hauteur de 30 millions de dinars, le gel effectif de deux secteurs d’activités pionnières de l’économie tunisiennes que sont l’industrie agroalimentaire et touristique, un taux de chômage en hausse, ainsi qu’un taux de TVA de 19% alors que la normale heurterait les 10%
Written by: Rim Hasnaoui