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L’Instance de sécurité sanitaire des produits alimentaires a retiré temporairement le lait concentré importé de Malaisie du marché, en attendant d’effectuer les analyses nécessaires.
Selon Mohamed Rebhi, directeur général de l’Instance nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires, le produit n’est pas du lait concentré. Il s’agit plutôt d’un mélange de produits, outre les anomalies au niveau du processus de vérification auquel il est soumis.
Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche avait publié, le 25 janvier courant, un communiqué par rapport à l’affaire du lait concentré importé de Malaisie, qui ne répondrait pas aux normes sanitaires.
Le doyen des vétérinaires, Ahmed Rajab, avait affirmé, au micro de nos confrères à Mosaïque fm, que le lait concentré importé de Malaisie est un « produit frelaté et contenant des substances cancérigènes », faisant savoir que ce lait est commercialisé dans plusieurs régions ».
Il a affirmé que le lait en question est composé de sucre, d’eau, d’huile de palme et de matières sèches du lait, expliquant que ces composants « ne peuvent pas être ceux d’un lait concentré : « L’identité ne correspond pas au nom de lait ».
Il a, également, indiqué qu’un « faux autocollant a été collé sur le récipient du lait concentré ».
Le ministère de l’Agriculture a affirmé que le lait concentré en question « a fait l’objet d’un contrôle sanitaire et a été soumis à des analyses en laboratoire », précisant que les résultats ont « confirmé son caractère inoffensif, mais qu’il y a des anomalies au niveau de l’étiquetage ».
Il a également affirmé que les corps gras d’origine végétale contenus dans ce produit sont des matériaux utilisés dans le monde entier et répondent aux exigences du Codex Alimentarius, approuvé par l’Organisation mondiale du commerce en matière d’échanges commerciaux d’origine animale (CXS/210- 1999, modifié pour la dernière fois le 1er février 2023).
« Il est nécessité de respecter les procédures légales en vigueur en termes de qualité, de sécurité et d’étiquetage », a indiqué le ministère, en s’adressant aux fournisseurs.
Written by: Meher Kacem