Express Radio Le programme encours
Le candidat aux élections présidentielles anticipées, Safi Said, a déclaré, ce mercredi 04 septembre 2019, au micro de Bessyessa, vouloir changer toute la Tunisie.
Safi Said a affirmé qu’il mettra fin aux dettes et aux emprunts, créera une nouvelle armée, distribuera les terres domaniales au peuple et aux paysans, bâtira de nouveaux aéroports et ports, ainsi que nouvelles villes, créera la fortune, nationaliser les richesses et réviser tous les accords signés par la Tunisie.
« je ne traiterai pas avec la Banque mondiale »
Il a ajouté que la création de richesse passe par la recherche de nouveaux alliés dans le monde, tels que la Chine, la Russie et le Brésil, ainsi que la nationalisation des entreprises de télécommunications et la construction d’un grand port africain à Zarzis.
Safi Said a, également, indiqué que la Tunisie doit certes rembourser ses dettes, mais, « ce que beaucoup ignorent c’est que ces dettes peuvent être vendues », ajoutant: «je ne traiterai pas avec la Banque mondiale. Nous avons pu sortir de son autorité, mais nous y revoilà ! Cette banque contrôlait 70 pays. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 9, y compris la Tunisie ».
Dans ce cadre, Safi Said a indiqué que « le recours à la Banque mondiale n’est pas une fatalité. C’est un financier de la pauvreté qui ne crée que la pauvreté. Il vous accorde des prêts pour contrôler vos décisions politiques. Aujourd’hui, la vraie banque des pauvres c’est la Chine. Et c’est pour cette raison que nous devons faire en sorte que la Chine investisse dans les infrastructures, les aéroports, les barrages et les ports de la Tunisie ».
« la peine capitale et la succession successorale doivent faire l’objet d’un référendum »
Le candidat aux élections présidentielles anticipées a fait savoir que la sécurité nationale est l’épine dorsale de l’État et son principal moteur sur les plans économique, politique et militaire, soulignant que le responsable de la sécurité nationale est le deuxième homme aux Etats-Unis après le Président. « Le chef du gouvernement fait partie de la sécurité nationale et le gouvernement est un exécutant. Le Conseil de sécurité nationale donne des instructions au Conseil des ministres dans de nombreux afin que le chef du gouvernement met en œuvre les politiques de l’État découlant du Conseil de sécurité nationale, a-t-il déclaré.
Concernant la peine capitale et la succession successorale, Safi Said a fait savoir qu’ils doivent faire l’objet d’un référendum, parce que ces sujets « ne me concernent pas que moi. Je partirai au bout de 5 ou 10 ans ».
Written by: Rim Hasnaoui