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Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Abdelmonem Belaati, a affirmé que « les stations de dessalement d’eau de mer, qu’elles soient à Djerba, à Zarrat dans le gouvernorat de Gabès, à Sfax ou à Sousse, s’inscrivent dans le cadre de la politique de l’État tunisien en matière de gestion et de réponse aux changements climatiques ».
Il a ajouté, lors d’une déclaration à la presse en supervisant, ce lundi 29 juillet 2024, la mise en service de la première unité de la station de dessalement d’eau de mer à Kerkour à Sfax, avec une capacité de production de 25 000 mètres cubes par jour, que « la gestion efficace des changements climatiques ne se limite pas aux projets de stations de dessalement d’eau de mer, mais inclut également les stations de dessalement des eaux souterraines, devenues très salines en raison des années de sécheresse consécutives ».
Il a poursuivi en expliquant que « pour assurer une meilleure gestion de la situation actuelle et des années de sécheresse successives, et pour garantir un stock d’eau dans les zones côtières, dans la région de Tunis ou à Sfax, ainsi que dans d’autres gouvernorats du pays, la politique actuelle de l’État tunisien se base sur ce que l’on appelle la récolte des eaux, en créant des réservoirs dans les régions de la Kalâa et d’Essida, dont les travaux ont progressé respectivement à 85 % et 95 %, ainsi que la construction de 4 barrages qui entreront prochainement en phase de production ».
Le ministre de l’Agriculture a conclu en disant que « l’utilisation de l’eau est une gestion horizontale, chaque responsable étant en charge de l’utilisation et de l’exploitation de l’eau ». Il a précisé que « des efforts sont en cours pour améliorer les interactions entre le ministère de l’Agriculture, la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux, et les citoyens, afin de surmonter les problèmes et les irrégularités dans la manière dont ils interagissent ».
Written by: Ahmed Sakka