Express Radio Le programme encours
Le président de la République, Kais Saied, a prêté serment, ce lundi 21 octobre 2024, devant les membres de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, au cours d’une plénière extraordinaire commune.
Le président de la République a souligné, lors de son allocution, que l’un des défis à relever est la construction d’une économie nationale basée sur la création de richesses, basée sur des choix purement nationaux découlant de la volonté du peuple, affirmant que « ce ne sera pas facile ».
Et d’ajouter : « ils recherchent ce qu’on appelle le modèle de développement. Ce modèle sera créé par le peuple appauvri, qui déterminera le cours de l’histoire et construira l’avenir qu’il souhaite ».
« Ceux qui se considèrent comme professeurs classent comme ils le souhaitent et donnent les notes de réussite et d’échec, et ces taux sont basés sur des données erronées ou, pour le moins, frauduleuses. Le taux de croissance se situait entre 3 et 6%. Si c’était le cas, la révolution n’aurait pas eu lieu », a-t-il dit.
Et d’affirmer qu’ils « fixent les taux de croissance en fonction de leurs normes et attribuent des notes tout comme un enseignant en attribue à un élève. Ils veulent perpétuer un ordre mondial, alors que le nouvel ordre humain commence à prendre forme et remplacera cet ordre mondial fondée sur une répartition injuste des richesses ».
Le président de la République a indiqué que « l’un des défis, et pas des moindre, est la préservation des institutions et des entreprises publiques après leur épuration. Le peuple a retrouvé sa révolution et l’État doit retrouver pleinement son rôle social. L’entreprenariat n’est pas ciblé et la Constitution garantit la coexistence entre le secteur public et le secteur privé, et la libre initiative doit s’exercer dans une situation juridique correcte ».
« La liberté est garantie dans le domaine économique, tout comme elle est préservée et protégée dans le domaine politique, mais la liberté n’est pas le chaos, ni la calomnie, ni les insultes, ni la diffamation, ni une violation des droits et de la loi. Les traîtres et les agents des colons n’ont plus leur place ».
Written by: Meher Kacem