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L’ancien ministre de l’Intérieur, Farhat Rajhi, a indiqué, lors de son passage à « Expresso », ce mercredi 8 juillet 2020, que les partis politiques obtiennent le visa suite au dépôt de leurs dossiers au département des affaires politiques au ministère, et ce en réponse à la présidente du bloc du Parti destourien libre, Abir Moussi, qui avait affirmé que le visa accordé à Ennahdha est illégal.
Rajhi a fait savoir que le ministre accepte ou rejette les demandes après l’étude des dossiers par le département des affaires politiques, précisant qu’Ennahdha a soumis son dossier pour obtenir la licence : « la seule note que j’ai reçue du département des affaires politiques concernait le slogan d’Ennahdha, qui était un livre ».
« Je me suis entretenu avec Ahmed Chourou et lui ai suggéré de changer le slogan, et il l’a changé par un olivier », a-t-il dit, notant que l’approbation de la demande d’Ennahdha avait été signée après avoir confirmé que le parti ne se livre à aucune activité affectant la sécurité nationale, et qu’il ne soit pas basé sur la religion ou la langue. « Ennahdha a donc reçu le visa conformément aux exigences de la loi de 1988 relative à l’organisation des partis ».
Concernant la signature de Rached Ghannouchi alors qu’il était à l’étranger, Farhat Rajhi a fait savoir que la loi ne stipule pas que le signataire doit être résident en Tunisie et que ceci n’est pas considéré comme une fraude. « Abir Moussi peut déposer une demande d’annulation du visa accordé au parti Ennahdha, mais pas la peine de faire tout ce boucan », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne l’affaire des précédents judiciaires, Rajhi a indiqué que « les dirigeants d’Ennahdha dont Moussi parle sont considérées comme n’ayant aucun précédent à la date de délivrance du visa, contrairement à ce qu’elle a déclaré ».
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Written by: Rim Hasnaoui