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En réponse à la question: «Est-il possible de parler de la vie politique en Tunisie aujourd’hui sans partis?» , le membre du bureau exécutif de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) Mejdi Hsan , a déclaré ce vendredi ,18 septembre 2020 au micro de Wassim Belarbi dans l’émission Expresso sur les ondes d’Express Fm, que la politique est passée du stade des principes idéologiques et des partis à la politique de pragmatisme et d’intérêt, ce qui explique la réticence des citoyens à faire de la politique, a-t-il déclaré.
De son côté, l’analyste politique Slaheddine jourchi a souligné qu’il existe un problème de dissonance organique entre la jeunesse et les partis politiques, car ces derniers aspirent à attirer des jeunes qui se heurtent à la fermeté des fondateurs de ces partis, en déclarant: «Nous avons perdu un moment déterminant en Tunisie, celui de la révolution » , « De nombreux jeunes se sont joints à ces partis avant de les quitter » a-t-il ajouté.
Jourchi a par ailleurs indiqué dans le même contexte qu’il y a aussi la question de la composition du pouvoir au sein des partis politiques, d’où la réponse de Rached Ghannouchi aux 100 militants d’Ennahda,qui ont exhorté leur chef à ne pas briguer un troisième mandat lors du prochain congrès, de la nécessité de faire la distinction entre « les présidents et les leaders. »
Pour sa part, la professeure de droit constitutionnel, Mouna Kraiem, a souligné qu ‘«il est encore trop tôt pour dire que les jeunes ont réussi à changer le système politique … car les partis politiques devraient se rapprocher plus des jeunes et les intégrer dans la prise de décisions»,a-t-elle déclaré.
Written by: Manel gharbi