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Sur la place de Tunis, la monnaie unique est traitée à 3.2700 tandis que le billet vert s’échange à 2.7780 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.1765.
L’euro se redressait face au dollar ce mercredi, au lendemain d’une baisse et tandis que le billet vert continue d’évoluer au gré des humeurs de Donald Trump. Le dollar continue à agir comme un baromètre de l’appétit des marchés pour le risque et, dans une certaine mesure, de l’humeur présidentielle.
Sur le Forex, la monnaie unique a grimpé de 0.2% face au billet vert à 1.1760 avec un plus haut intraday de 1.1782.
Les principaux marchés oscillent autour de l’équilibre en début de séance ce mercredi après la décision surprise de Donald Trump d’interrompre les négociations entre son administration et les élus démocrates du Congrès sur un nouveau plan de relance de l’économie américaine, sur Twitter.
Cette décision a d’autant plus pris les investisseurs de court que quelques heures avant seulement, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, avait souligné l’importance des mesures budgétaires pour éviter une nouvelle spirale récessionniste face à la résurgence de la pandémie de coronavirus et au ralentissement de la reprise.
Pour autant, les marchés sont loin de céder à la panique, la décision du président américain étant perçue davantage comme annonciatrice d’un retard que d’une annulation pure et simple du plan, selon les analystes. D’autres ajoutent qu’en tirant unilatéralement sur la corde, à un moment où de nombreux Etats voient leur capacité à financer l’assurance chômage complémentaire remise en cause par le manque de fonds, cela semble être un pari qui a peu de chances de porter ses fruits.
En Europe, les doutes sur la reprise pourraient être alimentés par la baisse inattendue de la production industrielle en août, un recul de 0,2%. Les investisseurs suivront dans l’après-midi une nouvelle intervention publique de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre du Forum international de Paris Europlace, en attendant le compte rendu de la dernière réunion de la Fed.
Dans ce contexte, a déclaré Jens Weidmann, l’un des membres de son Conseil des gouverneurs, dans un entretien publié mercredi ; il n’y a aucune raison d’assouplir davantage la politique monétaire de la Banque centrale européenne car l’économie de la zone euro peut dépasser les prévisions de la BCE grâce à l’importance des soutiens budgétaires.
L’arrêt des discussions sur la relance aux Etats-Unis pèse sur le marché pétrolier, également pénalisé par les chiffres hebdomadaires de l’American Petroleum Institute (API) montrant une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis (+951.000 barils). Le Brent abandonne 1,06% à 42,20 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,38% à 40,11 dollars.
Written by: Manel gharbi