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Sur la Place de Tunis, la devise unique est traitée à 3.2650 tandis que le billet vert s’échange à 2.7680 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.1825.
Sur le marché des changes, le dollar avance de 0,28% face à un panier de devises internationales alors que les chances de concrétisation d’un plan de relance américain avant le 3 novembre s’amenuisent. De son côté, l’euro recule à 1,1821 dollar contre un pic de cinq semaines à 1,1880 la veille, affecté par la propagation galopante du virus en Europe et par une enquête décevante sur le moral des consommateurs allemands.
Le moral des consommateurs allemands se dégrade à l’approche du mois de novembre, la résurgence de la pandémie de coronavirus dans la première économie d’Europe freinant leurs envies de dépenses. L’indice calculé par l’institut GfK a chuté à -3,1, contre -1,7 (révisé) le mois précédent, montrent des données publiées jeudi. Dans ce contexte, l’Allemagne a enregistré plus de 10.000 nouveaux cas de contamination au coronavirus sur une seule journée pour la première fois depuis le début de l’épidémie dans le pays, selon les données communiquées jeudi par l’Institut Robert Koch (RKI) pour les maladies infectieuses.
La dernière sortie de Donald Trump plombe aussi le sentiment des investisseurs. Le président américain a accusé ses rivaux démocrates de faire preuve de mauvaise volonté dans les négociations sur le plan de relance budgétaire qui traînent en longueur.
Les investisseurs ont surveillé les chiffres des inscriptions au chômage aux Etats-Unis divulgués en dessous du consensus, en attendant le dernier débat télévisé entre Donald Trump et Joe Biden avant le scrutin du 3 novembre.
La livre quant à elle reste au-dessus de 1,3100 dollar due à l’idée qu’il doit y avoir au moins une voie vers un accord commercial post-Brexit entre l’UE et le Royaume-Uni. Après une semaine de blocage, le Royaume-Uni et l’Union européenne reprennent jeudi à Londres leurs négociations, avec d’importantes divergences à combler et très peu de temps pour échapper au « no deal ».
Le marché pétrolier tente un rebond après un début de séance orienté à la baisse dans la continuité du recul marqué subi la veille à l’annonce d’une hausse des réserves d’essence aux Etats-Unis, venue souligner la dégradation de la demande. Le Brent gagne 0,96% à 42,13 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,95% à 40,41 dollars. Ils avaient perdu respectivement 3,3% et 4% mercredi.
Written by: Manel gharbi