Express Radio Le programme encours
Le professeur et chercheur universitaire Hammadi Tizaoui a indiqué, lundi 23 novembre sur les ondes de radio Express FM, concernant le nouveau modèle du développement régional proposé par le chef du gouvernement, Hicham Mechichi, que l’idée que des experts se déplacent sur terrain faisant partie d’équipes de travail gouvernementales n’est pas inédite. Il s’agit d’un procédé déjà mis en place et toujours d’actualité.
L’invité d’Ecomag a poursuivi: « A moins que l’intention derrière l’idée ne soit orientée vers une nouvelle approche qui s’appuie sur des équipes soutenues par des experts de l’administration ainsi que de l’extérieur de celle-ci. Car les experts extérieurs à l’administration ont un certain recul par rapport à la réalité et n’auront pas tendance à embellir faussement l’image. » Hammadi Tizaoui a ajouté, dans le même registre que tous les chefs de gouvernement ont été confrontés à ce même problème. Toutefois, aujourd’hui, les régions représentent une véritable opportunité et non un fardeau pour le gouvernement: « Les régions ne sont plus isolées, bien que l’isolement dans sa globalité existera toujours et ce, comme dans tous les pays du monde » a précisé Hammadi Tizaoui.
En outre, le professeur universitaire a considéré le développement régional comme faisant partie de l’économie du développement, et de ce fait, il est important que la recherche scientifique y ait lieu, en soulignant: « Il y a un problème important avec les statistiques régionales. A titre d’exemple, le dernier recensement des exploitations agricoles en Tunisie a eu lieu en 2005, mais beaucoup de choses ont changé depuis cette période. » Et d’expliquer que les régions tunisiennes ne regorgent pas d’une grande richesse par rapport au produit intérieur brut, et les statistiques doivent être aussi précises que possible, car celles qui sont disponibles ne sont pas claires.
Par ailleurs, Hammadi Tizaoui a déclaré qu’un des soucis qui se posent est celui de définir qui est en mesure de discuter des interventions et des options de développement. S’interroger sur la capacité des parties à définir clairement leurs besoins et leurs priorités? Dans un autre cadre, celui de l’Accord du Kamour, Hammadi Tizaoui a estimé que la question a quelque peu été exagérée de surcroît au regard du fait que Les habitants de Tataouine ne sont que 140 mille et que des régions comme Douar Hicher ou la Cité Ettadhamoun déclinent des problèmes bien plus importants.
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Written by: Hajer Zaire