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Sur la place de Tunis, la monnaie unique est traitée à 3.2940 tandis que le billet vert s’échange à 2.7140 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.2170.
Le dollar recule pour la quatrième séance consécutive face à un panier de devises de référence (-0,14%) et accuse désormais un repli de plus de 1,3% depuis le début de la semaine. La monnaie unique est quant à lui l’un des grands gagnants de la semaine, il gagne près de 0,3% sur la journée et plus de 1,7% sur la semaine. La livre sterling, elle, s’est brièvement orientée à la hausse face au dollar et à l’euro après les déclarations d’un responsable européen parlant d’un accord imminent entre Londres et Bruxelles sur l’après-Brexit, mais elle a vite effacé ses gains.
Depuis l’élection américaine début novembre et la série d’annonces sur des vaccins contre le Covid-19, le dollar, valeur refuge, souffre de l’appétit pour le risque du marché et enfonce ses plus bas de l’année. La veille, le dollar a sombré à son plus bas depuis avril 2018 face à l’euro, à 1,2175 dollar, et face aux autres grandes monnaies, selon le dollar index. Les analystes scrutaient notamment les négociations à Washington sur un plan de relance de l’économie qui ont progressé mercredi.
Sur le plan macroéconomique, l’économie américaine a créé 245.000 emplois non agricoles en novembre, selon le Département du Travail, des créations largement sous les attentes, tandis que le taux de chômage s’est tassé de 0,2 point à 6,7%.
En outre, le déficit de la balance commerciale des biens et services aux Etats-Unis est passé de 62,1 milliards de dollars en septembre à 63,1 milliards en octobre, selon les statistiques publiées aujourd’hui par le US Census Bureau et le U.S. Bureau of Economic Analysis. Ces statistiques mettent en évidence des excédents avec l’Amérique du Sud et centrale (2,2 milliards d’USD), l’OPEP (2,1 milliards d’USD) et Hong Kong (1,9 milliard d’USD), tandis que le déficit avec la Chine a augmenté de 2,2 milliards de dollars pour s’établir à 26,5 milliards de dollars en octobre.
Le marché pétrolier est en nette hausse et le prix du baril de Brent se rapproche de la barre des 50 dollars au lendemain du compromis entre grands pays producteurs pour ne remonter que légèrement leurs pompages à partir du mois prochain. Le Brent gagne 1,54% à 49,46 dollars le baril après un pic à 49,92, son plus haut niveau depuis début mars, et le brut léger américain (West Texas Intermediate) prend 1,62% à 46,38 dollars.
Written by: Manel gharbi