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Des partis politiques, groupes parlementaires et composantes de la société civile ont fermement condamné les incidents de violence, survenus à l’Assemblée des représentants du peuple, appelant à l’ouverture d’une enquête suite à l’agression ce lundi des élus au Parlement.
Pour plusieurs partis politiques comme » Amal « , l’immunité parlementaire, ne doit pas servir de prétexte pour favoriser l’impunité. Il a invité l’Assemblée des représentants du peuple à assumer sa pleine responsabilité, face à ces » dérives « , conformément aux dispositions de la Constitution et à son règlement intérieur.
Le bloc parlementaire d’Ennahdha a dit rejeter toute forme de violence, qualifiant de » très grave » et » d’inadmissible « , l’incident survenu ce lundi au parlement. Il a également appelé à l’ouverture d’une enquête suite à l’agression du député du bloc démocratique, Anouar Bechahed.
Pour sa part Qalb Tounes a condamné avec vigueur l’agression des députés au parlement, appelant à une réunion d’urgence pour prendre les mesures qui s’imposent.
Plus tôt dans la journée, la présidence de l’ARP a déploré les incidents survenus, ce matin, au parlement, ordonnant l’ouverture d’une enquête à ce sujet.
A cet effet, la présidence du parlement a appelé les blocs parlementaires à « faire preuve de retenue et à ne pas s’enliser dans la spirale de violence, notamment dans cette conjoncture délicate ».
Cinq groupes parlementaires (bloc démocratique, Watania, Qalb Tounes, Tahya Tounes et La Réforme) ont publié une déclaration conjointe, tenant le président du parlement, Rached Ghannouchi, pour responsable de ces incidents de violence, et l’exhortant à ouvrir une enquête et poursuivre en justice les agresseurs avec la levée de l’immunité.
EFM/TAP
Written by: Manel gharbi