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Sur la place de Tunis, la monnaie unique est traitée à 3.3180 tandis que le billet vert s’échange à 2.7200 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.2165 avec un plus haut intraday à 1.2176.
Les marchés sont animés ce lundi par le lancement de la première campagne de vaccination contre le coronavirus aux Etats-Unis et la poursuite des discussions sur l’après-Brexit rassurant temporairement les investisseurs.
Si les mesures de reconfinement continuent de s’accumuler aux Etats-Unis et surtout en Europe, les marchés privilégient les bonnes nouvelles sur le front sanitaire après le feu vert de la Food and Drug Administration (FDA) au vaccin de Pfizer et BioNTech, qui permet le lancement dès ce lundi sur tout le territoire américain d’une campagne de vaccination d’une ampleur historique.
Mais c’est surtout l’annonce dimanche d’une nouvelle prolongation des discussions commerciales entre l’Union européenne et le Royaume-Uni qui soulage temporairement les investisseurs, pour lesquels un « no deal » à la fin de la période de transition, le 31 décembre, constitue le pire des scénarios.
Au Royaume-Uni comme aux Etats-Unis et au Japon, la semaine qui commence sera par ailleurs animée par des décisions de politique monétaire très attendues dans le contexte de la prolongation de la crise sanitaire. La Banque d’Angleterre annoncera les siennes jeudi, au lendemain de celles de la Réserve fédérale et à la veille de celles de la Banque du Japon.
En ravivant l’attrait des investisseurs pour les actifs risqués, les nouvelles sur les vaccins et le Brexit désavantagent le dollar, qui cède 0,46% face à un panier de devises de référence, parmi lesquelles l’euro, repassé à plus de 1,2150.
La livre sterling, elle, bénéficie avant tout de la prolongation des pourparlers entre Londres et Bruxelles : elle bondit de plus de 1,5% face au billet vert, à plus de 1,34, et de plus de 1% face à la monnaie unique, au-dessus de 1,10. Les discussions entre Londres et Bruxelles devaient se poursuivre dès lundi à Bruxelles même si le Premier ministre britannique Boris Johnson a prévenu qu’un échec des discussions post-Brexit restait le scénario le plus probable.
Sur un plan macroéconomique, la confiance des dirigeants des grandes entreprises industrielles japonaises s’est améliorée pour un deuxième trimestre consécutif sur la période octobre-décembre, un signe encourageant alors que l’économie continue de se remettre de l’impact initial de la crise sanitaire du coronavirus. D’après les résultats de l’enquête publiés lundi, l’indice du sentiment des grandes entreprises du secteur manufacturier s’est établi à -10 en décembre contre -27 en septembre. L’indice mesurant la confiance des grandes entreprises non-manufacturières est lui aussi remonté, à -5 contre -12 trois mois plus tôt, un résultat presque conforme au consensus qui ressortait à -6.
Par ailleurs et selon les analystes, la Réserve fédérale (Fed) devrait réaffirmer ce mercredi son soutien à l’économie américaine et renforcer la communication au marché de ses anticipations en matière de politique monétaire (forward guidance). Le comité de politique monétaire de l’institution (FOMC), qui entame mardi une réunion de deux jours, devrait prendre en compte les signes d’essoufflement que montre la première économie de monde face à la persistance de la pandémie de coronavirus.
Les cours du brut sont en nette hausse, soutenus à la fois par les dernières nouvelles sur les vaccins et par l’annonce d’une explosion suspecte sur un tanker à Djeddah, en Arabie saoudite, qui ravive les craintes d’attaques contre le secteur. Le Brent gagne 1,36% à 50,65 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,29% à 47,17 dollars.
Written by: Manel gharbi