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Sur la place de Tunis, la monnaie unique est traitée à 3.3250 tandis que le billet vert s’échange à 2.7250 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.2210 avec un plus haut intraday à 1.2256.
Signe que la nervosité n’a pas disparu, le billet vert avance encore de 0,3% face à un panier de devises de référence, ce qui fait reculer l’euro, qui redescend à 1,221 dollar. La livre sterling perd de son côté 0,6% face au dollar, pénalisée par la persistance de désaccords entre Londres et Bruxelles dans les négociations sur leurs relations commerciales dans l’après-Brexit.
Le négociateur européen sur le Brexit, Michel Barnier, informera ce mardi les ambassadeurs des Vingt-Sept de l’état des discussions sur les relations futures entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne, les divergences sur la pêche étant le principal obstacle à un accord, ont dit des sources européennes.
La variante du coronavirus agite le marché sans le bouleverser. Pour les investisseurs, la question essentielle est maintenant de savoir si les vaccins existants restent efficaces contre la nouvelle souche du virus. Selon les analystes, cette semaine divers facteurs pourraient influencer la parité du billet vert. Le Congrès est parvenu la veille à un accord sur un plan de lutte contre le coronavirus de 900 milliards de dollars qui permettrait d’éviter à des millions d’Américains de perdre leurs allocations de chômage.
La séance a été marquée par la croissance de l’économie américaine ayant rebondi de 33,4% au troisième trimestre 2020 en rythme annualisé, d’après la troisième estimation du produit intérieur brut (PIB) du Département du Commerce, en révision par rapport à +33,1% en estimation précédente. Le rebond du PIB sur la période juillet-septembre -globalement conforme à ce qui était anticipé par les économistes- intervient après un plongeon de 31,4% enregistré au deuxième trimestre sur fond de confinements pour endiguer la pandémie de Covid-19.
En revanche, le quatrième trimestre s’annonce plus difficile en raison de la résurgence de la pandémie de coronavirus, avec désormais près de 18 millions de personnes contaminées et près de 318.000 morts au total aux Etats-Unis. De nouvelles restrictions ont été mises en place, le chômage augmente et le Congrès a tardé avant d’approuver lundi un nouveau plan de relance de près de 900 milliards de dollars prévoyant notamment des aides directes aux particuliers et une indemnisation supplémentaire pour les demandeurs d’emplois Ce plan est à la fois trop tardif et insuffisant pour soutenir l’emploi et les petites entreprises jusqu’à ce que la pandémie s’atténue, jugent le experts.
Toujours du côté de l’outre atlantique, la confiance du consommateur aux Etats-Unis s’est contractée franchement en décembre, à en croire l’indice du Conference Board qui ressort à 88,6, contre 92,9 le mois précédent (révisé par rapport à 96,1 en estimation initiale pour novembre).
En outre, le moral des consommateurs allemands a reculé pour le troisième mois consécutif à l’approche du mois de janvier alors que l’instauration de mesures de confinement plus strictes contre le coronavirus impacte les attentes en matière de revenus et les dépenses. L’indice calculé par l’institut GfK a chuté à -7,3, un plus bas depuis juillet, contre -6,8 (révisé) le mois précédent, montrent des données publiées mardi.
De plus, le PIB du Royaume Uni a rebondi de 16% mais ceci ne change en rien le tableau d’ensemble d’un PIB du troisième trimestre inférieur de 8,6% à celui du dernier trimestre.
Les deux contrats de référence sur le brut de leur côté, continuent de reculer, reflétant les craintes d’un impact sur la demande des nouvelles mesures de restriction mises en place pour limiter la propagation du COVID-19. Le Brent cède 1,16% à 50,32 dollars le baril et le brut américain (West Texas Intermediate, WTI) perd 1,5% à 47,25 dollars.
Written by: Manel gharbi