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Le dollar termine une année compliquée

today31/12/2020 5

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Sur la place de Tunis, la monnaie unique est traitée à 3.3250 tandis que le billet vert s’échange à 2.7220 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.2275.

Le dollar s’apprécie de 0,21% face à la monnaie unique à la clôture des marchés européens, limitant ainsi son repli annuel à 9,6%, l’euro s’échangeant contre 1,2273 dollar. L’euro avait par ailleurs brièvement repassé hier le seuil de 1,23 dollar, son plus haut niveau depuis avril 2018. Le billet vert a connu une année compliquée, jouant par moments un rôle de véritable valeur refuge, avant de peu à peu perdre pied à partir de l’été.

Il a souffert du nombre important d’infections aux Etats-Unis et de la gestion chaotique de la situation par le président Trump, des deux plans massifs de relance économique, mais aussi de la perspective d’une période prolongée de politique monétaire ultra-accommodante de la part de la Réserve Fédérale.

Les premières rumeurs de vaccin, puis leurs premiers résultats positifs et enfin le lancement des campagnes de vaccination, ont provoqué un retour de l’appétit pour le risque sur les marchés, ternissant ainsi son statut de  » safe haven  » à partir de l’automne.

Depuis le début de l’année, la monnaie unique européenne a progressé de près de 9,5% face au billet vert. La livre sterling a momentanément accentué sa progression après l’annonce par l’autorité des marchés financiers britanniques qu’elle autoriserait les intervenants du Royaume-Uni à utiliser les plates-formes de transactions de l’Union européenne pour échanger des « swaps » pour une durée limitée afin d’éviter des perturbations après la sortie du marché unique européen ce jeudi. Elle prend 0,12% face au dollar et 0,3% face à l’euro. Elle finira aussi 2020 sur une performance positive et au plus haut depuis plus de deux ans face au dollar mais elle accuse un repli d’environ 6% face à l’euro.

En revanche, le soutien massif des gouvernements et des banques centrales et le lancement de la vaccination anti-COVID ont apaisé une grande partie des inquiétudes concernant les perspectives économiques pour 2021, bien que l’augmentation des cas aux États-Unis et en Europe ainsi qu’un nouveau variant plus contagieux impactent l’enthousiasme à court terme.

Sur le plan macroéconomique, la croissance de l’activité du secteur manufacturier en Chine a ralenti en décembre, selon des statistiques officielles publiées jeudi, alors que l’économie chinoise et plusieurs autres économies majeures se remettent des dégâts causés par la pandémie de coronavirus. L’indice PMI manufacturier officiel s’est établi à 51,9 en décembre contre 52,1 le mois précédent, montrent les données du Bureau national de la statistique. Le consensus ressortait à 52,0. Porté par l’inattendue solidité des exportations, le vaste secteur industriel chinois s’est relevé de manière impressionnante du creux provoqué par la crise sanitaire. L’indice PMI composite, qui regroupe à la fois services et industrie, s’est établi à 55,1, en baisse par rapport à novembre (55,7).

Outre atlantique, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont enregistré une baisse inattendue la semaine dernière aux Etats-Unis mais restent toujours élevées plus de neuf mois après le début de la crise sanitaire et économique provoquée par la pandémie de COVID-19. Les inscriptions lors de la semaine au 26 décembre se sont élevées à 787.000 après 806.000 (révisé) pour la semaine au 19 décembre, a annoncé jeudi le département du Travail.Les économistes attendaient en moyenne une augmentation des inscriptions à 833.000.

Les inscriptions de la semaine précédente ont été révisées en légère hausse par rapport à une estimation initiale de 803.000.La moyenne mobile sur quatre semaines s’établit à 836.750 contre 819.000 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 5,219 millions lors de la semaine au 19 décembre (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 5,322 millions la semaine précédente.

Les cours du brut sont en légère baisse sur la séance et se dirigent vers une perte de 20% sur l’année en raison des mesures de confinement qui ont paralysé une grande partie de l’économie mondiale. Le Brent abandonne 1,12% à 51,05 dollars le baril. Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), qui est passé en avril en territoire négatif pour la première fois de l’histoire, cède 0,97% à 47,93 dollars.

Written by: Manel gharbi



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