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Abdelkader Boudriga, président du Cercle des financiers tunisiens, s’est exprimé ce lundi 15 novembre 2021, sur les impacts de la dégradation de la note souveraine de la Tunisie, indiquant que ce déclassement aura de graves répercussions sur l’économie nationale, et ce, même dans l’hypothèse où la Tunisie parvienne à conclure un accord avec le Fonds monétaire international (FMI).
Lors de sa présence dans l’émission Ecomag,Boudriga a mis en garde contre la sollicitation du marché international avant la conclusion d’un accord avec le FMI, puisque cela pourrait considérablement réduire le taux d’intérêt des prêts étrangers. D’ailleurs, l’intervention du FMI couvrira à peine 20% des besoins financiers de la Tunisie, réitérant que le recours au marché international n’est point, aujourd’hui,la meilleure alternative.
Boudriga a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place une vision stratégique concernant les prochaines réformes pour que l’intervention du FMI ne soit pas une simple aide financière visant à combler le déficit budgétaire. Dans la même veine, il a souligné que le FMI exige un plan d’action exécutable sur 10 ans au moins, ajoutant que ces conditions sont essentiellement liées à la finance publique et ne se rapportent pas à des stratégies ou visions réformistes.
Written by: Islam Sassi