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Le professeur universitaire et spécialiste en fiscalité et finances publiques, Walid Gadhoum, a fait savoir que le taux de pression fiscale en Tunisie est le plus élevé en Afrique, rappelant qu’il est passé de 21% en 2005 à 24,4% en 2020. Par ailleurs, le taux de pression fiscale effectif est estimé à 35%, en tenant compte des autres participations et taxes.
Au micro de Wassim Belarbi, il a affirmé que les impôts excessifs ont épuisé les entreprises tunisiennes, soucieuses d’assurer la transparence de ses transactions financières.
Aujourd’hui, il s’est avéré que le paiement des impôts ne concerne qu’une partie des contribuables tunisiens, tandis que les autres ne paient pas leurs impôts, ajoutant que les entreprises transparentes succombent sous les charges fiscales qui pèsent sur son bilan financier.
Ce qui explique, en effet, la régression de l’épargne et l’augmentation du taux de chômage. La compétitivité des entreprises tunisiennes est désormais en péril à cause de la pression fiscale. Il a ajouté dans le même sens que ces charges fiscales affaiblissent le potentiel d’investissement des entreprises, ainsi que la création de l’emploi.
Et d’ajouter : “Les solutions existent. Il faut alléger les impôts directs puisqu’ils doivent être adéquats avec la capacité de paiement des entreprises. Il convient aussi d’élargir le cercle des personnes et entreprises contribuables”.
Written by: Islam Sassi