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Au micro de Walid Ben Rhouma, le secrétaire général adjoint du Courant démocratique a dit, lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a du 23 décembre 2021, que le président Saied était prêt à lancer un dialogue social et économique avant de se rétracter.
“Aujourd’hui, le pouvoir n’est pas un butin, mais un lourd fardeau qui pèse sur le président Saied. un fardeau qui pourrait être partagé, s’il accepte d’organiser un dialogue national”, a-t-il suggéré.
Au sujet des rapports entre le Courant démocratique et le président Saied, Hechmi Hamdi a révélé que son parti n’est pas en situation conflictuelle avec Kais Saied. Il reste que le discours haineux de Saied pointant tout le monde de trahison et de complotisme est très dangereux.
Selon lui, on ne peut surmonter la crise actuelle qu’en suivant une démarche participative impliquant tous les tunisiens et en respectant la Constitution.
D’ailleurs, la Constitution, les institutions constitutionnelles et la participation effective des citoyens, sont des lignes rouges pour le Courant démocratiques.
Le secrétaire général adjoint du Courant démocratique a considéré que la Télévision nationale est désormais la chaîne de la présidence de la République, puisqu’elle n’ouvre plus ses portes aux opposants de Kais Saied.
Il a également mis l’accent sur le circulaire n°19 émis par la cheffe du gouvernement, considérant que cette circulaire porte atteinte à la liberté des médias.
L’invité de l’émission Hdith Esse3a a aussi abordé les restrictions de la circulation, ou encore la S-17, qui n’ont épargné presque aucun homme d’affaires et responsable en Tunisie.
Mohamed Hamdi a souligné que la loi de finances 2022 n’a pas encore été élaborée, ajoutant que les documents fuités reflètent en quelque sortes la teneur de la loi de finances 2022.
Les crises économiques et politiques se sont aggravées en l’absence de solution.
“La situation actuelle est au bord de l’explosion et personne n’en sortira indemne”, a-t-il averti.
Et d’ajouter, que personne ne peut résoudre seul une telle crise, faisant allusion à l’attitude unilatéraliste du président Kais Saied.
Selon l’invité de l’émission Hdith Esse3a, la condamnation de l’ancien président, Moncef Marzouki est un signe de l’ingérence du président Saied dans la justice, et que le régime autocratique ruinera bientôt tous les acquis de la Tunisie.
Hamdi a rappelé que le président Saied ne cesse de manier l’article 80 de la Constitution. Ce qui présage le glissement de la Tunisie vers un régime tyrannique et autoritaire dont le décret n°17 constitue l’ultime incarnation.
Et de poursuivre que l’ingérence de Saied dans la justice est de plus en plus flagrante, d’autant plus qu’il ne cesse d’insinuer qu’il pourrait dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature.
Written by: Islam Sassi