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Lors de son passage dans l’émission Expresso du 16 février 2022, l’ancien diplomate, Abdellah Abidi, s’est exprimé sur les réactions et pressions étrangères suite à la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), indiquant que les réclamations et les pressions étrangères ne sont pas légitimes.
Selon lui, le problème réside dans l’éparpillement des forces politiques internes, en l’absence de dialogue, d’harmonie et d’unanimité de l’opinion publique sur les grands dossiers, considérant que la dégradation des conditions de vie des citoyens suscite la colère de la rue.
Il a ajouté que tous les secteurs sont marginalisés et nous demandons l’aide de l’étrange. Or, dans de pareilles circonstances, l’étranger pourrait nous imposer certaines conditions. Pire encore, le pays pourrait entrer dans un état d’anarchie, ce qui semble exclu, mais la sécurité intérieure de la Tunisie pourrait subir des ingérences étrangères.
L’accent a été mis sur le rôle de la politique extérieure qui diffère de la diplomatie tunisienne, encore absente. Il a estimé qu’il est peu probable que la Tunisie réagisse efficacement avec les réactions étrangères car de pareille réaction nécessite un contact politique direct et des relations personnelles entre le président et les responsables étrangers.
Sur un autre plan, l’ancien diplomate, Abdellah Abidi a noté que la montée des tensions entre la Russie et l’Ukraine ne déclencheront pas une guerre entre les deux pays, soulignant que la Russie cherche à apaiser ces tensions après les tentatives des Etats-Unis d’enliser l’Europe dans une guerre coûteuse pour la diviser de nouveau.
Il a exclu que cette crise aboutisse à une guerre, ajoutant qu’on ne doit pas craindre pour notre diaspora en Russie et en Ukraine.
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Written by: Islam Sassi