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Bassem Moattar : Je ne pense pas que le temps restant soit suffisant pour inscrire 2 millions de tunisiens

today29/04/2022 30

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Le vice-président de l’association ATID, Bassem Moatar, a affirmé que le décret-loi n°2022-22 amendant la loi organique organisant l’ISIE a donné le coup d’envoi du processus électoral.

Invité du plateau de l’émission Expresso du 29 avril 2022, Bassem Moattar a souligné que le temps restant pour l’organisation d’un référendum est suffisant mais assez court et crée une pression sur l’ISIE pour inscrire les électeurs et actualiser le registre électoral.

Deux millions de tunisiens ont atteint la majorité électorale et n’ont pas été jusqu’aujourd’hui inscrits. Il s’agit d’un grand nombre, selon notre invité. Mais, le temps restant ne suffit pas pour finaliser leur inscription.

Moatar a critiqué l’ISIE qui n’a pas joué son rôle et inscrire les tunisiens depuis 2019, pourtant, il était possible de le faire au cours de ces trois années.

Dans la même veine, il a ajouté que l’échec de la consultation et la faible affluence représentent un indicateur alarmant présageant l’échec du processus actuel. Il a appelé à se rattraper et créer un climat  propice pour la réussite des élections.

L’invité de l’émission Expresso a appelé  le président de la République à amorcer un dialogue avec les parties spécialisées sur le décret-loi  en matière électorale et à consulter la société civile.

Sur un autre plan, il a indiqué que l’opinion publique a été initiée et préparée au retour de la dictature qui ne favorise ni le développement ni la répartition équitable de la richesse.
Selon lui, les dix dernières années s’apparentent au règne de l’ancien régime. Ce qui a préparé l’opinion publique à ces idées et à démissionner de l’affaire publique.
Il faut à cet effet sensibiliser les gens à l’importance de la démocratie et à mettre au point des objectifs clairs pour l’avenir, notant que les choix des tunisiens ne doivent pas être influencés par ce qu’ils étaient contraints à affronter tout au long de ces dernières années.
Les prochaines réformes doivent viser la loi électorale, la loi relative aux partis politiques, aux associations, et aux bureaux de consulting.
Et de poursuivre : “Les bonnes intentions ne suffisent pas à elles seules à créer l’avenir s’elles ne reposent pas sur des objectifs de réformes réelles”.

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Written by: Islam Sassi



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