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Chkoundali : Le financement du budget par des prêts syndiqués en devises accordés par les banques locales est une grande catastrophe

today02/06/2022 46

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L’universitaire et expert économique, Ridha Chkoundali, a précisé que la réforme du système de compensation ne signifie pas seulement la levée des subventions mais aussi leur octroi à ceux qui les méritent.

Invité de l’émission Eco-Mag, Chkoundali a indiqué que le gouvernement actuel a préparé la loi de finances 2022 sur l’hypothèse de la conclusion d’un accord avec le FMI. 

Il a rappelé, dans ce sens, que l’UGTT a insisté qu’il n’a pas participé à la rédaction du document des réformes économiques élaboré par la présidence du gouvernement. C’est pourquoi elle a informé le FMI qu’elle ne peut pas adhérer au programme de réformes et qu’elle s’oppose à la levée des subventions et au gel de la masse salariale.

Selon Chkoundali, les bailleurs de fonds internationaux peuvent mettre fin aux négociations avec la Tunisie s’ils n’ont plus confiance en sa gouvernance.

“Le gouvernement n’aurait pas dû envoyer le document des réformes au FMI avant de trouver un consensus avec la centrale syndicale”, a-t-il souligné.

Face à la dégradation du pouvoir d’achat du citoyen, la levée progressive des subventions ne semble pas une bonne alternative, d’après ses dires. De même, le retard pris dans l’engagement de ces réformes ne fait que creuser la crise économique.

Dans le même registre, il a ajouté que l’octroi des subventions à ceux qui les méritent pourrait être plus coûteux que la forme actuelle des subventions.

Et de poursuivre que l’obtention de prêts syndiqués en devises par l’Etat auprès des banques est une grande catastrophe.

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Écrit par: Islam Sassi



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