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ولكم سديد النظر

today27/06/2022 13

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Chiffre du jour : Chaque Tunisien de 0 à 99 ans porte individuellement et de fait la dette publique à hauteur de 9000 dinars.
Chaque nouveau né porte le fardeau de la dette publique de 9000 dinars, et ce sans compter la dette des entreprises publiques et des cautions de l’Etat pour certaines dettes des établissements publics.
L’encours de la dette publique atteint 106,5 Md TND de dinars à fin avril 2022, contre 98 Md de dinars au cours de la même période en 2021.
L’encours de la dette extérieure représente 61% du
total de la dette publique (64,6 Md TND), les 39%
restant représentant l’encours de la dette intérieure
(41,9 Md TND).
Il est à rappeler que les salaires absorbent 57% des dépenses de l’Etat, les dépenses d’intervention telles que les subventions et compensations des prix des produits de base 11% et celles d’investissement seulement 9%. Le reste constitue le service de la dette… sans compter le principal.
Cela amène à au moins trois réflexions :
i. Ce cycle infernal d’endettement pour la consommation doit s’arrêter car il n’est pas soutenable au regard des comptes de la nation ni bénéfique pour la communauté nationale. S’endetter pour investir est plus sain, voire recommandé pour relancer la machine économique, un shift doit donc être opéré d’une manière urgente, lente mais déterminée…
ii. L’Etat doit soutenir d’une manière plus efficace et optimale les classes moyennes et les classes populaires par des transferts sociaux ciblés et les idées en la matière ne manquent pas. Néanmoins il ne faut en aucun cas toucher la compensation des prix du blé et dérivés tels que le pain, la farine, les pâtes alimentaires ou la semoule, c’est symbolique et extrêmement sensible sur le plan social…
iii. Faire baisser la dépendance avec l’étranger avec un recours plus conséquent à la dette intérieure car l’argent existe dans le pays, encore. Il faut aller le chercher là où il est, sans assécher le financement des PME, véritables moteur économique du pays. L’effet d’éviction que nous vivons actuellement est nocif au système productif et ne fait qu’enfoncer la crise et augmenter le taux d’endettement de l’Etat et par ricochet les citoyens à leur naissance !
Viser la croissance pour réduire tous ces taux est la clé ! Les leviers de la croissance sont connus, donc à l’abordage avec courage et audace !
Walakom sadid annadhar.
Hassan zargouni

Written by: Zaineb Basti



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