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Le Mouvement Ennahdha a appelé aujourd’hui, le 5 août 2022, le ministère des finances à publier le rapport de la commission d’audit des dons et des crédits accordés à la Tunisie au cours de dix dernières années, appelant à l’arrêt du discours populiste axé sur l’accusation des gouvernements précédents de corruption et de dilapidation des avoirs publics sans présenter des preuves à l’apprui de ces allégations. Ce qui pourrait, selon un communiqué rendu public, briser le climat de confiance entre les institutions de l’Etat et les institutions internationales, outre l’altération de l’image de la Tunisie en matière de gouvernance financière.
Ennahdha a appelé à mettre fin à ces pratiques qui ne font qu’approfondir l’isolement international de la Tunisie et nuire à sa réputation, rappelant son rejet de la nouvelle Constitution, déjà rejetée par les trois tiers des électeurs tunisiens, la classe politique, les juristes et les académiques, particulièrement les dispositions relatives à l’instauration d’un régime présidentialiste visant à affaiblir le pouvoir judiciaire et à soumettre la Cour constitutionnelle et l’ISIE au président de la République. Un président qui sera à l’abri de toute poursuite ou contrôle.
Dans le même contexte, Ennahdha a mis en garde contre les dangers des scissions politiques et sociétales induites par les politiques putschistes, exprimant son rejet de la démarche visant à anéantir le rôle des partis politiques et des forces politiques et sociales dans l’intention d’imposer les projets personnels du président Saied sans aucun égard pour les conséquences de ces choix sur l’économie du pays et sa paix sociale.
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Written by: Islam Sassi