Express Radio Le programme encours
Invité du plateau de l’émission Hdith Esse3a, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Abdelkarim Jrad, a dit, ce lundi 21 février 2022, que le dernier Congrès de l’UGTT qui s’est tenu à Sfax la semaine dernière était ordinaire s’est déroulé dans une ambiance sereine et paisible par rapport aux autres congrès.
En effet, la concurrence n’était pas assez acharnée, selon ses dires, ajoutant que l’UGTT rassemble toutes les appartenances politiques et courants idéologiques de la Tunisie.
L’accent a été mis, dans ce contexte, sur la démocratie de base est très poussée à son extrême au sein de l’UGTT dans la mesure où tous les syndicats sont élus au sein de l’UGTT.
D’après ses dires, Abdelkrim Jrad, l’amendement du statut de l’organisation syndicale aurait dû être fait lors d’un Congrès ordinaire et non exceptionnel.
Il a indiqué que l’organisation va confronter une période difficile et l’unité de l’Union s’impose en vue de faire face aux tentatives d’attaques qui la menacent.
Abdelkarim Jrad a ajouté que la crise est inéluctable et que la confrontation avec les pouvoirs est inévitable. Selon lui, la Tunisie doit se soumettre aux instructions du FMI et l’UGTT ne peut que lutter contre ces consignes.
En effet, c’est le gouvernement qui a failli à ses engagements nécessaires et n’avait pas une volonté réelle de réforme.
L’invité de la radio Express Fm a souligné que les gouvernements qui se sont succédés n’ont pas osé engager ces réformes de crainte d’accroître les tensions sociales.
Sur un autre plan, le secteur du phosphate perd annuellement entre 400 et 500 millions de dinars en raison des problèmes du transport du phosphate aux usines du Groupe Chimique.
Jrad a ajouté que les réformes requiert un État présent et apte à déployer son pouvoir, rappelant que l’UGTT a toujours appelé à faciliter le transport du phosphate, sauf que la plupart des grèves et des mouvements de protestation étaient arbitraires.
Et de poursuivre que l’usine Mdhlia 2 est prête depuis plus de 2 ans et qu’il n’est pas entré en activité à cause du sit-in de 50 salariés, ajoutant que sa capacité de production est estimée à 1000 tonnes. Dans le même registre, il a dit que l’usine a recruté 200 agents qui reçoivent régulièrement leurs salaires.
Au sujet de la compagnie aérienne TUNISAIR, il a précisé que l’UGTT n’y est pas impliquée, mettant l’accent sur le manque de compétences au niveau de la direction des entreprises publiques. Il a ajouté qu’il est possible de restructurer TUNISAIR pour qu’elle soit prospère, soulignant que l’UGTT soutient la gouvernance de toutes entreprises publiques.
Et d’ajouter que le gouvernement est en train d’induire en erreur le FMI.
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Written by: Islam Sassi