Express Radio Le programme encours
L’expert économique et représentant de l’UGTT a indiqué aujourd’hui, le 13 octobre 2021, que le processus de réformes politiques va impacter l’économie nationale et alourdir la tâche du gouvernement, ajoutant que le président de la République, Kais Saied est le seul responsable de la réussite ou de l’échec de ces démarches réformistes.
Au micro de Wassim Belarbi, Abderrahmen Lahka, a souligné que les rapports de la Tunisie avec l’étranger dépendent malheureusement de la situation politique et des démarches à suivre à cet effet, espérant que les prochaines étapes seront plus consensuelles et rationnelles.
Les solutions existent, selon lui, pourvu que la volonté de les trouver et de les mettre en oeuvre existe, et ce, en dépit de la fragilité des indicateurs économiques, le surendettement, le chômage, et l’augmentation du taux d’inflation, rappelant l’importance du rôle joué par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), et la pression qu’elle subit pour amortir la crise monétaire.
L’invité du programme Expresso a appelé la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a s’adresser à l’opinion publique et à présenter un plan d’action comportant des objectifs susceptibles d’être concrétisables et faisables pendant cette période transitionnelle.
Le bouclage du budget de 2021 est, selon ses dires, le plus grand défi de ce gouvernement qui doit combler le trou budgétaire estimé à 3 milliards de dinars.
Il faut également penser à préparer la loi des finances 2022 en collaboration avec les différentes parties et en tenant compte des rapports de la Tunisie avec les bailleurs de fonds internationaux. L’expert économique Abderrahmen Lahka a mis l’accent dans ce contexte sur la nécessité d’améliorer les services publics dont notamment les services sanitaires et de bien gérer les dépenses publiques dans ces secteurs.
Et de poursuivre qu’il faut lutter contre la grande et la petite corruption qui ont envahi l’administration tunisienne, ajoutant qu’il est temps de procéder à des révisions de la réglementation fiscale et d’améliorer la recette fiscale de l’Etat.
Toutes ces questions doivent faire l’objet d’un dialogue social tripartite avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), et le gouvernement, en vue d’élaborer des politiques adoptées par toutes les parties, exprimant dans la même lignée ses réserves sur les réunions de consultations de Beil El Hekma.
Written by: Islam Sassi