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Abir Moussi dénonce l’ingérence du pouvoir politique dans la ligne éditoriale des médias publics

today08/01/2022 38

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Le parti destourien libre (PDL) a organisé aujourd’hui, le 8 janvier 2022, un séminaire sur la transition médiatique en Tunisie : Du respect des normes internationales de la liberté des médias”, en partenariat avec l’Institut tunisien des études stratégiques. 

La présidente du PDL, Abir Moussi, a souligné que plusieurs personnalités impliquées dans des affaires de corruption et poursuivies devant la justice détiennent un pourcentage important du capital des institutions médiatiques privées, ajoutant que des parties étrangères interviennent aussi dans la ligne éditoriale de ces institutions en l’absence de tout contrôle étatique.

L’accent a été mis sur la question de la transparence de ces médias et le problème de la publicité, dans la mesure où plusieurs plateaux politiques sont financés par des parties étrangères et suivent un agenda politique visant à détourner l’opinion publique.

Le pouvoir politique intervient dans la ligne éditoriale des médias publics

Moussi s’est interrogée sur le financement des radios locales fondées par des associations, remettant en question les parties qui financent ces stations radiophoniques et les ambassades étrangères qui injectent des milliards pour appuyer ces radios.

La présidente du PDL a affirmé, dans ce sens, qu’il convient d’améliorer la situation des journalistes et de revoir en hausse leur rémunération.

D’autres questions ont été également abordées comme le rôle de la HAICA, l’interférence entre le politique, l’économique et le financier dans le contenu médiatique, ainsi que l’ingérence de l’Etat dans le secteur des médias publics et la restriction de la liberté d’expression.

Le sit-in de la colère 2 et les restrictions sécuritaires

La présidente du PDL a dénoncé la violence et les agressions perpétrées par les forces de l’ordre et subies par les participants au sit-in devant le siège de l’Union internationale des savants musulmans, ajoutant que les organisations des Frères ont profité de la faiblesse et de la faillite de l’Etat pour déployer leur pouvoir sur la Tunisie, appuyées par des forces appelant à éradiquer la civilité de l’Etat.

Saied ne veut pas s’attaquer aux vrais dossiers

En rapport à l’arrestation de Noureddine Bhiri, Moussi a indiqué que “le président du pouvoir de la gestion des affaires courantes” n’a pas l’intention d’ouvrir les vrais dossiers et provoquent des pseudo-conflits et querelles politiques.

Écrit par: Islam Sassi



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