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La directrice générale de l’Observatoire national de la migration, Ahlem Hammami, a affirmé que la la migration est désormais une cause féminine aussi bien sur le plan national qu’international, vu le nombre grandissant des tunisiennes résidentes à l’étranger mais aussi des étrangères résidentes en Tunisie.
Lors d’un séminaire sur la lutte contre la violence à l’encontre de la femme migrantes organisé hier, le 12 août 2022, à l’occasion de la célébration de la fête nationale de la femme, Hammami a souligné que la moitié des immigrants dans le monde sont des femmes selon des statistiques publiées en 2021, notant que le nombre des tunisiens à l’étranger a atteint 1.731.116 personnes d’après le ministère des affaires étrangères, dont 661.112 femmes. Pour les femmes migrantes résidentes en Tunisie, leur nombre avoisine les 29000, soit la moitié des immigrants présents en Tunisie.
Elle a abordé, dans le même contexte, la question de la traite des personnes dans le monde, sachant que 71% des victimes de ces pratiques inhumaines sont des femmes. Un chiffre qui reflète l’envergure des atteintes commises contre la femme et plus particulièrement la femme migrante.
Pour sa part, la maire de Tunis, Souad Abderrahim, a rappelé que l’objectif de ce séminaire consiste à mettre en exergue la pratique de la violence contre la femme migrante et notamment la question de la traite des femmes, outre les autres problèmes économiques qu’elles font face afin de survivre en Tunisie et de bénéficier des services vitaux comme l’accès à la santé et à l’éducation.
Source : TAP
Written by: Islam Sassi