Ahmed Idriss : Le dialogue est notre seule issue pour voir le bout du tunnel

Le président de l’Ecole politique de Tunis, Ahmed Idriss, a déclaré aujourd’hui, mardi 19 octobre 2021, au micro de radio Express Fm, que les réfractaires à l’idée de l’organisation d’un dialogue national n’ont plus confiance aux acteurs politiques d’avant-25 juillet 2021.

Ce dialogue national pourra déboucher sur trois hypothèses possibles. Le consensus, étant la première hypothèse, signifie que tout le monde s’en sortira quitte. L’accord, par contre, signifie qu’il y aura un vainqueur et un vaincu. Enfin, l’unanimité est la dernière possibilité à laquelle peut mener ce dialogue éventuel. Tout le monde sera ainsi sur la même voie.

Selon Pr Idriss, le dialogue demeure l’unique alternative à la violence, ou encore la loi du plus fort aboutissant à un conflit, voire une confrontation. En effet, le dialogue est la seule issue à cette crise, faute de quoi, il n’y aura plus de solutions alternatives.

Il a précisé, lors de son passage dans l’émision Expresso, que le président Saied est encore hostile à l’idée d’un dialogue avec les parties vaincues après le 25 juillet, soulignant qu’un éventuel dialogue doit être inconditionnel et non exclusif. Sinon, on ne peut pas le qualifier de “dialogue”.

Et d’ajouter qu’il faut s’unir autour d’une seule vision et la présenter aux partenaires internationaux pour qu’ils soutiennent la Tunisie, notant que la crise politique doit être, a priori, surmontée, pour pouvoir aller de l’avant.

Le président de l’Ecole politique de Tunis a réitéré à la fin de son intervention que le dialogue est notre seule issue pour voir le bout du tunnel.