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Invité de l’émission Expresso, le vice-président de la LTDH, Bassem Trifi, s’est exprimé, ce jeudi 19 mai 2022, sur les dernières nominations des délégués et gouverneurs par le ministère de l’intérieur, dans un contexte d’exception et à l’approche du référendum, considérant qu’il s’agit d’un constat inquiétant.
“La situation est assez floue. Les deux tiers de la Constitution sont gelés. Les libertés sont menacées. Il faut être vigilant surtout que les gouverneurs et les délégués jouent un rôle important dans le déroulement de l’opération électorale. On ne peut que se rappeler du rôle de l’administration avant la Révolution”, prévient-il.
Selon lui, la nomination de ces hauts responsables doit être faite sur la base de leur compétence, leur expérience et leur patriotisme.
Le vice-président de la LTDH a estimé que le climat politique actuel n’est pas favorable pour l’organisation d’un référendum et que le temps ne suffit pas pour amorcer un véritable dialogue national.
Et de préciser que le dialogue doit être inclusif, rappelant que certains partis ne veulent pas participer au dialogue.
Il a poursuivi que la concentration des pouvoirs est une menace pour les droits des citoyens, ajoutant que l’exclusion des partis politiques de la vie politique est aussi une menace pour les droits politiques en Tunisie.
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Written by: Islam Sassi