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Mnaouar Sghiri, directeur de l’unité de production agricole à l’UTAP, a mis l’accent sur les difficultés que traverse la filière laitière. Des difficultés qui pèsent sur les éleveurs et agriculteurs, de plus en plus incapables de faire face à la hausse du coût de production.
Les prix du lait n’ont pas pourtant changé depuis avril 2021, tandis que le coût de production a flambé à cause de l’envolée des prix des fourrages enregistrant une augmentation d’environ 20%, sans compter le coût de plus en plus élevé de la main-d’œuvre.
Ces circonstances ont contraint les éleveurs à céder une partie de leurs troupeaux afin de pouvoir nourrir le reste des animaux et préserver le système de production.
L’invité de l’émission Expresso a ajouté que d’autres problèmes liés aux autres cycles de production se posent encore, dont notamment la dette de l’Etat qui a atteint 250 millions de dinars, soulignant que le lait demi-écrémé coûte 1760 millimes dont 410 millimes sont subventionnés par l’Etat. Il reste que les producteurs n’ont rien perçu de ces subventions depuis des mois.
Les producteurs ont eu recours à des prêts afin de pouvoir couvrir leurs charges. Aujourd’hui, ils ont atteint une voie sans issue, d’autant que la valeur du dinar a chuté de 9%.
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Written by: Islam Sassi