Express Radio Le programme encours
Au micro de Walid Ben Rhouma, le dirigeant du Courant démocrate a fait savoir qu’il a repris ses fonctions au sein de l’Office de marine marchande et des ports, soulignant que les circonstances exceptionnelles justifient le cumul de la qualité de député et l’exercice d’une autre fonction.
“En Tunisie, la responsabilité est perçue comme un crime. Le pays est à la dérive..”, a-t-il déploré.
Lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a, Hajji a évoqué le projet de mise en place d’un Train à Grande Vitesse (TGV) reliant le nord au sud de la Tunisie, considérant qu’il s’agit d’un projet difficilement réalisable en termes de coûts et vu l’impossibilité d’un partenariat entre le secteur privé et le secteur public.
“Ce projet restera une idée et ne verra pas le jour”, a-t-il affirmé.
Selon ses dires, le président Saied ne peut pas poursuivre cette démarche, car tôt ou tard, il va perdre la ceinture populaire et le peuple ne le soutiendra plus.
Hajji a également critiqué l’approche de Kais Saied, ses politiques et ses promesses creuses dans la mesure où il n’a rien fait depuis le 25 juillet.
L’invité du programme Hdith Esse3a a ajouté que la voie suivie par Saied ne mènera nulle part, l’appelant dans ce contexte à ne pas mettre le pays en péril à cause d’un rêve auquel il aspire.
Au sujet de la consultation nationale électronique, le dirigeant du Courant démocrate a souligné qu’elle contient des questions illogiques et insaisissables par la majorité des tunisiens.
Dans la même ligne d’idées, Hajji a mis l’accent sur la nécessité de mettre au point des réformes substantielles et structurelles, ajoutant que la loi électorale ne peut pas être élaborée conformément à la conception et aux critères établies par une seule personne.
L’invité de Walid Ben Rhouma a signalé que le président Saied suit la politique de fuite en avant, indiquant qu’il va assumer la responsabilité de la situation du pays.
“Quoi qu’il soit intègre, Saied n’est pas pour autant honnête. Il doit faire marche arrière et revenir sur les décisions qu’il avait prises”, a-t-il fait remarquer.
Et d’ajouter que la cheffe du gouvernement et les ministres doivent le conseiller et l’empêcher d’aller de l’avant, notant que le président Saied n’ira pas assez loin dans la mise en place de sa conception de la démocratie directe depuis la base, et ce, en raison des contraintes et des pressions étrangères.
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Written by: Islam Sassi