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Le porte-parole de la coalition Soumoud, a indiqué lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui, le 2 juillet 2022, que la date du 25 juillet est l’aboutissement du militantisme des forces nationales au cours de ces dernières années.
Zouheir Bazi a critiqué la lenteur au niveau de l’adoption d’une méthode alternative et le retard pris dans l’élaboration du projet de la nouvelle Constitution, ajoutant qu’il y a un certain déni et détournement des principes du 25 juillet.
Pour sa part, Houssem Hammi, le coordinateur général de la Coalition Soumoud a dit que le texte constitutionnel proposé par le président de la République diffère de celui proposé par la commission consultative pour une nouvelle République. Il a également mis l’accent sur les erreurs au niveau de la rédaction des articles de la Constitution.
Au sujet des droits et libertés, Hammi a noté que ce chapitre a été maintenu, soulignant que l’expression « mœurs et éthiques publiques” est très large et peut constituer une issue pour réprimer les droits et libertés.
Il a ajouté que le régime consacré par ce projet est présidentiel, notant que le pouvoir du président de la République est prépondérant, sachant que ce pouvoir est sans limites dans la mesure où il n’est pas possible de poursuivre le président de la République à l’expiration des missions.
Dans le même registre, Hammi a précisé que le pouvoir législatif est désormais à double têtes et que le président est au dessous de la loi.
Hammi a souligné que la Coalition Soumoud apire à instaurer l’Etat de droits et des libertés, un Etat qui préconise le pluralisme politique.
Concernant sa participation au référendum, Hammi a fait savoir que la Coalition Soumoud votera NON et que la campagne référendaire sera orientée dans ce sens.
Et d’ajouter que ce projet de la Constitution ne garantit pas une véritable démocratie et qu’il ne peut pas être la prochaine Constitution de la Tunisie.
Written by: Islam Sassi