Express Radio Le programme encours
Le président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur, s’est exprimé, ce jeudi 3 février 2022, lors de son passage dans l’émission Expresso, sur la nouvelle taxe de 100 appliquée aux tickets de caisse délivrés par les grandes surfaces, considérant que cette taxe sera sans incidences sur le pouvoir d’achat et le budget des familles tunisiennes.
Il a mis l’accent sur les autres dépenses imposées auparavant au consommateur, comme les sachets en plastique dans les grandes surfaces sous prétexte que ces sachets ont été conçus dans l’objectif de la protection de l’environnement.
En effet, il faut veiller sur la transparence du sort de cette taxe pour regagner la confiance de la clientèle des grandes surfaces.
L’invité de l’émission Expresso a également exprimé sa crainte quant aux modalités de versement de ces taxes dans les caisses de l’Etat par les grandes surfaces, notant que si l’Etat autorise ces grandes surfaces de collecter ces taxes et les verser après l’écoulement de quelques mois, cela représente une sorte de cadeau offert à ces sociétés. Ces sommes serait ensuite une sorte de caisse de financement exploitée par les grandes surfaces, à côté de leur marge de bénéfice, assumée par le client.
“Il vaut mieux que les grandes surfaces versent d’avance cet argent à l’Etat, puisqu’elles peuvent prévoir la moyenne de leurs ventes. Le cas échéant, elles doivent verser cet argent directement dans les caisses de l’Etat”, a-t-il suggéré.
Riahi a appelé à mettre en place certaines mesures en vue d’améliorer le pouvoir d’achat du citoyen, dont notamment la diminution de la marge bénéficiaire arrière afin de baisser les prix d’au moins 25%.
Il a aussi appelé à restructurer la facture d’eau en préservant les équilibres de la SONEDE. Cela leur permettra, selon lui, d’augmenter sa marge bénéficiaire. Pareillement pour la facture de l’électricité surtout au niveau de la consommation familiale, à travers la révision du volume de consommation et des prix.
Et d’ajouter qu’il faut faire prévaloir le certificat médical scientifique afin de limiter l’hégémonie de certains lobbies et lutter contre la contrebande, soulignant qu’il faut restructurer les prix, fixer la marge bénéficiaire des produits importés et arrêter l’importation des produits, qui ont des similaires fabriqués en Tunisie.
Written by: Islam Sassi