Msilini : Le projet de la Constitution n’est pas écrit à l’avance

Le dirigeant du mouvement Echaâb et ancien ministre du commerce, Mohmamed Msilini, a déclaré, ce lundi 6 juin 2022, que la participation du secrétaire général du mouvement à la première réunion du dialogue national est la preuve de l’adhésion au dialogue.

Lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a, Msilini a révélé que le mouvement Echaâb veille à réussir le processus du 25 juillet, malgré ses réserves concernant la gestion de l’Etat durant l’état d’exception.

Mohamed Msilini a indiqué que la Tunisie vit sous l’égide de l’état d’exception depuis 2011 et que le mouvement Echaâb a appelé au dialogue, malgré la mauvaise gestion de cette phase transitoire, soulignant qu’il tiendra que la commission consultative ait des pouvoirs décisionnels et qu’il soit représenté au sein de la commission de synthèse de la Constitution.

Mohamed Msilini a noté que le pays se trouve devant deux alternatives, soit l’engagement des réformes ou le retour à l’avant 25 juillet. Pour lui, il vaut mieux engager un dialogue national, considérant que la réussite du processus est tributaire du contenu de la Constitution et de la loi électorale avant d’organiser le référendum du 25 juillet et les élections législatives anticipées.

L’invité de l’émission Hdith Esse3a est revenu sur le rapport de la Commission de Venise, indiquant qu’il a été élaboré sur la base de considérations politiques, précisant que le projet de constitution n’est pas écrit à l’avance. C’est ce qui ressort de la première réunion de la commission consultative économique et sociale.

L’ancien ministre du commerce a ajouté, dans ce sens, que la situation est critique, soulignant que les ministères sont l’apanage des ministères qui doivent présenter des programmes, les bureaucrates et les technocrates ne peuvent pas être des ministres.

Il a ajouté que le gouvernement ne peut pas lever les subventions ou réformer les entreprises publiques en emboitant les pas du gouvernement de Youssef Chahed.