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Mohamed Msilini : On ne peut pas éradiquer le commerce parrallèle

today28/04/2022 22

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“Le commerce parallèle fait partie du secteur informel qui couvre toutes les activités non déclarées, non structurées non soumises aux impôts”. C’est ce qu’a indiqué l’ancien ministre du commerce, Mohamed Msilini, lors de sa présence ce jeudi 28 octobre 2022, dans l’émission Hdith Esse3a dans le cadre de la programmation spéciale assurée par la radio Express Fm, sous le slogan “consommer tunisien”.

Il a avancé qu’il n’y a pas jusqu’à présent des chiffres clairs et précis sur la valeur et le volume de l’économie parallèle. En effet, il s’agit d’un phénomène international qu’on ne peut pas éradiquer, soulignant que les économies qui comptent sur l’exportation sont les plus affectées par ce phénomène.

“Réduire les impacts de ce phénomène exige des solutions liées à la création de l’emploi, sachant que ce secteur emploie aujourd’hui environ un million de tunisiens”, révèle-t-il.

Dans ce sens, il a affirmé que de nombreuses mesures peuvent être prises pour limiter l’ampleur de l’économie parallèle, dont certaines se rapportent à la création de zones de libre échange et de structurer les activités au niveau des zones frontalières. Des avantages fiscaux peuvent être accordés aux commerçants actifs au niveau des frontières.

Il a également préconisé les conventions de partenariats abusives qui ont nui à l’économie tunisienne comme les conventions avec l’Union européenne, la Turquie  et la Chine.

Et de poursuivre qu’il faut compter sur l’économie de proximité durant les périodes de crise, surtout avec l’Algérie et la Libye, notant que la Tunisie souffre encore de l’absence d’une volonté politique réelle pour pallier cette situation.

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Écrit par: Islam Sassi



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