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Mohamed Msilini : Nous n’aspirons à aucune fonction politique et la consultation électronique ne remplace pas le dialogue

today25/01/2022 2

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“La démission de la cheffe du cabinet présidentiel n’est pas surprenante et ce n’est pas la première fois qu’un membre du cabinet présidentiel démissionne!”. C’est ce qu’ a indiqué le membre fondateur et membre du bureau politique du Mouvement Al Chaâb, Mohamed Msilini, lors de son passage, ce mardi 25 janvier 2022,  dans l’émission Expresso.

Msilini a dit qu’il aurait préféré que le président de la République, Kais Saied, soit entouré d’une équipe stable pendant cette période critique pour que les orientations et les politiques adoptées soient claires.

L’invité de Wassim Belarbi a fait savoir que le président Saied a marqué une distance vis-à-vis des partis politiques, y compris le Mouvement Al Chaâb, ajoutant que les grandes orientations et les décisions qui seront appliquées importent plus pour son parti, abstraction faite des personnes.

Le président Saied doit clarifier plusieurs questions

Il a précisé que son parti soutient encore le processus du 25 juillet et veille à ce qu’il n’y aura pas de retour à l’avant-25 juillet et à la démocratie corrompue, soulignant qu’il a appelé le président Saied à engager un dialogue avec les parties qui ont soutenu le processus du 25 juillet en vue de sauver le pays.

Dans le même registre, il a dit que le président doit clarifier plusieurs questions ambiguës, à l’instar de la composition de la commission qui sera chargée d’élaborer le projet d’amendement de la Constitution et de la loi électorale afin de s’assurer de sa transparence et de son intégrité.

La consulatation nationale ne remplace pas le dialogue !

Le dirigeant du Mouvement Al Chaâb a rappelé que la consultation nationale ne peut pas substituer le dialogue avec les partis politiques, les organisations nationales, la société civile et les personnalités nationales qui soutiennent le processus du 25 juillet. Car le président de la République ne peut pas décider seul de l’avenir du pays.

Et d’ajouter qu’il faut que les forces nationales, politiques et sociales veillent sur la préservation de ce processus pour empêcher le retour de l’islam politique au pouvoir.

Certains membres du CSM « font de la politique »

Sur un autre plan, il a déclaré que certains membres du Conseil supérieur de la magistrature “font de la politique”,  signalant que le CSM n’a pas, jusqu’à présent, examiné des dossiers de taille. Il a noté, dans le même sens, que la dissolution du CSM n’est pas un crime, ajoutant que la justice ne doit être rattachée à aucune partie, même à la présidence du République.

Msilini a aussi évoqué la relation entre la présidence de la République et l’UGTT, notant que la dernière rencontre entre Kais Saied et Noureddine Taboubi représente un bon signe, d’autant plus que l’UGTT n’a pas besoin d’un intermédiaire pour communiquer avec le président Saied.

« Nous n’aspirons à aucune fonction politique »

“Le Mouvement Al Chaâb n’aspirent pas aux fonctions politiques, et nous n’occupons actuellement aucun poste politique. Ce ne sont que des rumeurs relayées pour nuire au mouvement”, a-t-il martelé.

L’invité de l’émission Expresso a enfin appelé à former le plus rapidement possible la commission qui sera chargée de l’élaboration des propositions relatives à l’amendement de la Constitution.

Écrit par: Islam Sassi



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