Express Radio Le programme encours
Neji Jalloul, président du parti de la Coalition nationale que les déclarations appelant à la destitution du président de la République, Kais Saied, peuvent enclencher une guerre civile et des scènes de violence et de chaos dans les rues tunisiennes.
Lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a, Jalloul s’est exprimé sur la loi de finances 2022, indiquant qu’elle ne se base sur aucune vision et qu’elle a été élaborée dans une chambre noire.
A cet effet, il a appelé à former une commission économique et sociale composée de ministres et des organisations nationales (l’UTICA et l’UGTT) pour trouver des solutions aux grands problèmes de la Tunisie comme le chômage et l’endettement, soulignant que notre pays regorge de compétences. Le président Saied doit, selon lui, engager un dialogue national et ne pas faire face à l’opposition.
“L’année 2021, c’est l’année de l’épidémie, de la stupidité et de l’insolence!”, a décrit Jalloul l’année 2021, critiquant les personnalités politiques sur le devant de la scène qui ne se soucient pas des problèmes des tunisiens.
“Certains politiciens prétendent que la dernière décennie est une décennie noire, et pourtant ils étaient au pouvoir. N’ont-ils-pas honte ? “, s’est-t-il interrogé.
L’invité de l’émission Hdith Esse3a a abordé le projet politique de Kais Saied, indiquant qu’il n’a pas encore compris la signification de la construction démocratique par la base.
“Je ne connais qu’Al Qaida”, ajoute sarcastiquement Neji Jalloul.
Selon lui, la Tunisie est actuellement en pleine révolution avec la résurgence des mêmes problèmes de l’époque de Ben Ali, avec l’hégémonie de ce qu’il a baptisé “le parti de l’administration”.
Et d’ajouter que le climat général d’intolérance et de querelles entre les tunisiens ne conduira pas le pays à bon port, rappelant que la Tunisie est le pays de la tolérence et de la cohabitation.
Neji Jalloul a abordé la question de la réconciliation, indiquant qu’il est temps de tourner la page et d’aller de l’avant.
Il a souligné que les politiciens tunisiens sont dépourvus de visions, révélant que certaines partis lui ont demandé de tourner le dos au parti de l’ancien président de la République, Béji Kaid Sebsi.
Et de poursuivre que le discours de haine et de violence n’a pas changé depuis l’ancien régime et qu’il est déshonorant de parler de la souveraineté aujourd’hui.
Written by: Islam Sassi